Nous sommes très positifs sur la valeur en raison d’une valorisation très faible avec des multiples de 14,2 et 13 fois les profits estimés pour cette année et 2022 (contre un ratio moyen de 17,3 fois observé entre 2009 et 2019) et des perspectives de rebond des volumes pétroliers distribués et stockés avec l’accélération de la reprise de la croissance à partir de cette année. Complètement désendettée, la société dispose d’une marge de manoeuvre importante de l’ordre de 1 à 1,5 milliard pour saisir des opportunités de croissance externe. En attendant, elle a décidé d’allouer une enveloppe de 250 millions au rachat de ses propres titres, preuve de la sous-valorisation de l’action et elle a déjà dépensé une cinquantaine de millions à un prix moyen de 38 euros. Seul bémol susceptible de freiner le rattrapage du titre : son image de valeur pétrole dans un environnement de plus en plus tourné vers le développement durable et les critères ESG (environnement, social et de bonne gouvernance) et son statut juridique de commandite par action qui empêche toute OPA et permet aux associés gérants de disposer de confortables dividendes. Enfin, la société publiera ce soir ses résultats annuels attendus à 273 millions. Nous avons un premier objectif de cours à 46 euros. Au-delà, le titre pourrait retrouver 51 euros.