Pour l’instant, nous le conservons. TotalEnergies est fortement impliqué en Russie, c’est pourquoi à la différence d’autres pétroliers, il ne s’est pas encore désengagé. Il détient 10% du projet Artic LNG 2 et 20% de Yamal LNG, deux usines gigantesques de liquéfaction du gaz naturel, mais aussi 19% du groupe russe Novatek. Ce qui représente environ 17% de sa production de gaz et de pétrole. Difficile de dire ce qu’il va faire, mais la pression est forte pour qu’il quitte la Russie. Dans quelles conditions financières ? Là aussi, c’est une grande inconnue. Mais TotalEnergies possède des atouts pour compenser un éventuel départ de Russie : il a fait une belle découverte au large de la Namibie par exemple, et il se développe à marche forcée dans les énergies renouvelables. Nous vous conseillons de conserver votre position sachant que le groupe profite en parallèle de la flambée des cours du pétrole et du gaz.