Nous sommes assez réservés sur la valeur. Le problème majeur de cette société indépendamment des prix du pétrole est de parvenir à renouer durablement avec une génération de flux nets de trésorerie pour maintenir une structure financière solide et éviter de solliciter tous les 4 à 5 ans ses créanciers et actionnaires en vue de renflouer ses fonds propres. Un gros travail de relocalisation de son outil de production situé jusqu’à présent en Europe et donc peu compétitif est en train d’être mené. Se pose également la question à plus long terme de la pertinence du positionnement de Vallourec sur un marché du pétrole appelé à décroître au profit des énergies renouvelables. Dans l’immédiat, investir sur le dossier revient à parier sur le maintien d’un prix du pétrole à un niveau élevé, hypothèse que nous ne faisons au regard des perspectives de ralentissement de la croissance mondiale et d’une solution diplomatique au conflit.