Les marchés s’inquiètent du ralentissement économique qui se dessine en Europe. Si le choc est brutal, il pourrait se traduire par une recrudescence des faillites, ce qui obligerait les banques à augmenter leurs provisions pour les couvrir. Bien que ces dernières soient armées pour résister à une montée des défaillances, les marchés se montrent prudents. D’autre part, avec la hausse de l’inflation, les négociations salariales dans les établissements bancaires s’annoncent ardues. Les marchés redoutent alors un surenchérissement de leurs coûts. Autant d’éléments qui expliquent le recul des valeurs bancaires au cours des dernières séances. Mais les banques françaises possèdent des bilans solides, et leur valorisation intègre déjà en grande partie ces perspectives.