Pourquoi pas mais en procédant de façon progressive. Le titre a tété lourdement sanctionné au moment de la publication des résultats semestriels alors que la direction a revu en baisse ses prévisions annuelles (900 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation au lieu de 1,1 milliard initialement attendu) au regard du reflux des prix du nickel et du manganèse et d’une conjoncture économique très incertaine. Ceci ne constitue cependant pas une grosse surprise et la dynamique peut changer réapidement en fonction de la situation économique, notamment en Chine. Si la visibilité fait défaut à court terme, le groupe dispose d’actifs de qualités et d’un nouveau relais de croissance avec le lancement de la production de lithium l’année prochaine sur son site argentin. Cette nouvelle activité pourrait représenter à terme (2028) entre un quart et un tiers du chiffre d’affaires d’Eramet selon le bureau d’étude Portzamparc.