C’est effectivement une mauvaise nouvelle qui ne remet pas en cause malgré tout la stratégie de repositionnement sur les débouchés les plus porteurs. A très court terme, la division papier va néanmoins continuer de peser sur la performance d’Imerys dans une conjoncture qui lui est de moins en moins favorable. Le groupe devra sans doute baisser son prix s’il veut s’en séparer. Le désendettement reste en bonne voie puisqu’à la fin du premier semestre, l’endettement net était retombé à 1,7 fois l’excédent brut d’exploitation contre un ratio de 2,3 fois à la fin de l’année dernière. Si la valorisation nous parait très modérée, notamment au regard du potentiel dans le lithium, le déstockage des clients devrait encore être visible dans les chiffres du troisième trimestre (publication le 30 octobre) qui pourraient entretenir la pression sur le titre. Nous vous conseillons d’attendre la publication compte tenu des réactions parfois brutale des investisseurs à certaines publications.