Prix des matières premières en baisse et polémiques… Que faire avec Total ?
Conservez. C’est vrai que le contexte actuel n’est pas le plus favorable pour les groupes pétroliers, confrontés à un ralentissement de la demande (notamment de la Chine) et à une incitation de la nouvelle administration américaine à produire davantage, ce qui ne peut que peser sur les prix du baril à court terme. Pour autant la demande de pétrole devrait rester très cyclique et pourrait rebondir si la Chine continue à mettre en oeuvre de nouvelles mesures de relance de son économie. Dans le cas de TotalEnergies, les cours du baril ont peu d’incidence sur sa capacité de distribution. Même si le baril devait retomber vers 60 dollars , le point mort des opérations est suffisamment bas (25 à 30 dollars) pour assurer le maintien, voir une augmentation des dividendes trimestriels. Le rendement de 6%, supérieur au rendement des emprunts d’Etat, nous parait pérenne sur le long terme.