Intégré à notre sélection du « coin du spéculateur » le 25 juin à un prix de 31,55 euros, le titre de cet acteur de référence de la transformation industrielle et digitale des entreprises a souffert sur ce mois de juillet de la sous performance des valeurs moyennes et de petites capitalisations. Son recul sous les 30 euros offre une opportunité de s’intéresser au dossier. La société a dévoilé mi-juillet un chiffre d’affaires globalement en ligne avec les attentes sur le semestre. Il a progressé de 5% à 165 millions. Le ralentissement de la dynamique par rapport à la même époque l’an dernier (+6,3%) traduit les difficultés de l’entreprise à recruter des compétences dans un  secteur de la transformation digitale en plein essor. Malgré tout, la société parvient à augmenter le tarif de ses prestations et le taux d’activité de ses consultants, ce qui est plutôt une bonne chose pour la trajectoire de la rentabilité. Le second semestre devrait marquer une accélération de la croissance du chiffre d’affaires avec la montée en puissance de nouveaux contrats importants récemment décrochés comme celui auprès de l’UGAP, la centrale d’achat pour la puissance publique. A ce stade et avant la publication prévue le 12 septembre des comptes semestriels, nous maintenons nos hypothèses pour cette année d’une hausse d’un peu moins de 6% du chiffre d’affaires et de 8,5% du résultat opérationnel courant à 27,2 millions. A plus long terme (horizon 2020), la société se montre plus réservée sur l’atteinte de son objectif d’activité de 500 millions en raison de la cherté de cibles potentiellement intéressantes. A 16,1 et 15,1 fois les profits pour cette année et 2019, le titre n’est pas très cher. Il est possible de viser un objectif de cours de 37 euros.