L’activité du dernier trimestre s’est encore dégradée de 9,5% à taux de changes constant, toujours en raison de la perte d’un important contrat en Algérie . Sur l’ensemble de l’exercice 2018, les facturations du spécialiste de la gestion des bases-vie en milieu hostile à baissé de 8%, à 224,2 millions d’euros, dont -3% à taux de changes constants. Il est donc probable que les résultats baissent au moins à due concurrence. Les espoirs reposent sur un regain de dynamisme en 2019 rendu possible par les nombreux contrats remportés au deuxième semestre, sachant qu’une partie concerne de simples renouvellements. La perte du contrat algérien rendra encore la base de comparaison difficile au premier trimestre, mais il est possible de tabler sur le retour à une croissance organique de l’ordre de 5% cette année. Pour autant, ce retour à la croissance prend plus de temps que prévu et ne rend pas la valorisation très attractive en termes de multiples de capitalisation. La trésorerie est certes importante, mais elle est bloquée en Algérie. Même si les décisions de justice ont été rendues en faveur de CIS, le rapatriement du cash s’annonce compliqué. Enfin, la succession du directeur général délégué s’éternise, tout comme celle du fondateur. Nous préférons couper la position, même à perte.