Faurecia est prêt à profiter du rebond à venir du marché automobile
Le secteur automobile est reparti plus vite qu’anticipé au troisième trimestre. Si les nouvelles mesures de confinement devraient freiner son essor à court terme, il devrait rebondir fortement avec l’arrivée d’un vaccin. Grâce aux efforts entrepris et à son positionnement, Faurecia est prêt pour en profiter, comme en attestent ses performances récentes.
Alors que la perspective d’un vaccin se précise, les valeurs cycliques retrouvent les faveurs des investisseurs, qui parient sur un retour à la normale dans le courant de l’année prochaine. Dans le cadre de ce scénario, le secteur de l’automobile et plus particulièrement les équipementiers constituent des opportunités d’investissement. Et notamment Faurecia. Le secteur de l’automobile est reparti au niveau mondial plus vite qu’attendu au cours du troisième trimestre, avec un recul de la production automobile mondiale limité à 4,3% alors que les analystes tablaient sur une baisse de 15%. Et si les nouvelles mesures de restriction des déplacements prises en Europe et aux Etats-Unis, qui se sont traduites dans un tiers des pays européens par la fermeture des concessions, vont freiner ce redressement, l’activité des deux côtés de l’Atlantique devrait de nouveau rebondir une fois qu’elles seront levées. Sachant que la reprise est déjà fortement enclenchée en Asie. D’autre part, l’équipementier automobile a fait lui aussi mieux que prévu au troisième trimestre, ce qui l’a amené à réviser à la hausse ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice. Sur la période allant de juillet à septembre, ses ventes se sont élevées à 3,87 milliards d’euros, en repli de 7% à périmètre et taux de change constants (et de 7,4% en données brutes), alors qu’elles avaient chuté de 50% au trimestre précédent et de 19,7% au premier trimestre. Le chiffre d’affaires cumulé à fin septembre a atteint 10,04 milliards en baisse de 23,7% et de 26,4% à données constantes.
Révision à la hausse des objectifs pour le second semestre
Les ventes ont été tirées par la Chine et par les division Seating et Clean Mobility (qui représentent à elles deux 65% des facturations). Sur la base d’une hypothèse d’un recul du marché automobile mondial de seulement 5% au second semestre, et compte tenu de l’amélioration des conditions de marché et des efforts entrepris pour améliorer la rentabilité, le groupe table pour la deuxième partie de l’exercice sur un montant des ventes de 8 milliards d’euros, une marge opérationnelle de 5,5% et une génération de liquidités d’au moins 700 millions d’euros. Il anticipe également un fort rebond du marché automobile sur les deux prochaines années. Or le titre capitalise à peine 9 fois les bénéfices estimés pour 2021. Un niveau de valorisation modéré qui ne tient pas compte des progrès réalisés en matière de résilience et de rentabilité. Certes, la sortie programmée du capital de Peugeot (qui détient 39% des actions) fait peser une menace sur la valeur. La vente de 7% des parts à la fin du mois d’octobre a fait plié le titre, mais ce dernier a depuis lors rattrapé tout le terrain perdu. La participation restante, à laquelle s’ajoutera le produit de cette cession, seront distribués aux actionnaires du nouvel ensemble Stellantis né de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler après la finalisation de l’opération. Soit pas avant le deuxième trimestre de 2021. En attendant, Faurecia possède tous les atouts pour surperformer la reprise du marché automobile.
Notre avis : Acheter Faurecia à 38,50 euros pour viser un premier objectif de cours de 48 euros. Code : FR0000121147.
Alors que la perspective d’un vaccin se précise, les valeurs cycliques retrouvent les faveurs des investisseurs, qui parient sur un retour à la normale dans le courant de l’année prochaine. Dans le cadre de ce scénario, le secteur de l’automobile et plus particulièrement les équipementiers constituent des opportunités d’investissement. Et notamment Faurecia. Le secteur de l’automobile est reparti au niveau mondial plus vite qu’attendu au cours du troisième trimestre, avec un recul de la production automobile mondiale limité à 4,3% alors que les analystes tablaient sur une baisse de 15%. Et si les nouvelles mesures de restriction des déplacements prises en Europe et aux Etats-Unis, qui se sont traduites dans un tiers des pays européens par la fermeture des concessions, vont freiner ce redressement, l’activité des deux côtés de l’Atlantique devrait de nouveau rebondir une fois qu’elles seront levées. Sachant que la reprise est déjà fortement enclenchée en Asie. D’autre part, l’équipementier automobile a fait lui aussi mieux que prévu au troisième trimestre, ce qui l’a amené à réviser à la hausse ses objectifs pour l’ensemble de l’exercice. Sur la période allant de juillet à septembre, ses ventes se sont élevées à 3,87 milliards d’euros, en repli de 7% à périmètre et taux de change constants (et de 7,4% en données brutes), alors qu’elles avaient chuté de 50% au trimestre précédent et de 19,7% au premier trimestre. Le chiffre d’affaires cumulé à fin septembre a atteint 10,04 milliards en baisse de 23,7% et de 26,4% à données constantes.
Révision à la hausse des objectifs pour le second semestre
Les ventes ont été tirées par la Chine et par les division Seating et Clean Mobility (qui représentent à elles deux 65% des facturations). Sur la base d’une hypothèse d’un recul du marché automobile mondial de seulement 5% au second semestre, et compte tenu de l’amélioration des conditions de marché et des efforts entrepris pour améliorer la rentabilité, le groupe table pour la deuxième partie de l’exercice sur un montant des ventes de 8 milliards d’euros, une marge opérationnelle de 5,5% et une génération de liquidités d’au moins 700 millions d’euros. Il anticipe également un fort rebond du marché automobile sur les deux prochaines années. Or le titre capitalise à peine 9 fois les bénéfices estimés pour 2021. Un niveau de valorisation modéré qui ne tient pas compte des progrès réalisés en matière de résilience et de rentabilité. Certes, la sortie programmée du capital de Peugeot (qui détient 39% des actions) fait peser une menace sur la valeur. La vente de 7% des parts à la fin du mois d’octobre a fait plié le titre, mais ce dernier a depuis lors rattrapé tout le terrain perdu. La participation restante, à laquelle s’ajoutera le produit de cette cession, seront distribués aux actionnaires du nouvel ensemble Stellantis né de la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler après la finalisation de l’opération. Soit pas avant le deuxième trimestre de 2021. En attendant, Faurecia possède tous les atouts pour surperformer la reprise du marché automobile.
Notre avis : Acheter Faurecia à 38,50 euros pour viser un premier objectif de cours de 48 euros. Code : FR0000121147.
Conseils sur Faurecia
Tous les conseilsFaurecia : en grande forme
L’équipementier automobile surperforme nettement la production automobile mondiale en ce début d’année et rassure sur sa capacité à se désendetter après le rachat coûteux de la société Hella.
Faurecia : le désendettement est en marche
L’équipementier automobile digère progressivement le rachat de Hella et commence à redresser ses marges. L’endettement devient moins préoccupant.
Faurecia : des objectifs ambitieux à confirmer
L’équipementier automobile espère augmenter d’un tiers son chiffre d’affaires en quatre ans tout en améliorant sa rentabilité. Les investisseurs seront surtout attentifs à l’évolution de la dette qui a fortement augmenté avec le rachat de la société allemande Hella.
Faurecia : les investisseurs restent prudents
L’équipementier est victime de la défiance des investisseurs en raison des difficultés du marché automobile et d’un endettement élevé depuis le rachat de l’allemand Hella en début d’année. La valorisation devient attractive mais le momentum reste incertain.