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Bic, où en est-on?

Fragilisé depuis 2016 par une forte concurrence sur ses marchés matures, ce groupe familial peine à faire évoluer son business model et à retrouver les faveurs des investisseurs.

Bic Pixabay.com
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Fragilisé depuis 2016 par une forte concurrence sur ses marchés matures, ce groupe familial peine à faire évoluer son business model et à retrouver les faveurs des investisseurs. Fondé voilà plus de 75 ans par la famille Bich, ce célèbre fabricant de stylos, de rasoirs et de briquets jetables peinent à se réinventer. Reconnu en Bourse comme une valeur de bon père de famille avec une croissance régulière de ses différents indicateurs de performances, Bic ne parvient plus depuis 2016 à faire progresser son chiffre d’affaires et son résultat d’exploitation ne cesse également de baisser depuis 2015. En cause, la forte concurrence et la contre-façon sur des articles de papeterie, de briquets et de rasoirs aujourd’hui arrivés à maturité et victimes dans le cas de la papeterie de la montée en puissance du digital et de l’omniprésence des écrans et des ordinateurs. Pour tenter d’enrayer sa perte de vitesse, la société a lancé un premier plan baptisé « BIC 2022 » aujourd’hui bien avancé et visant à mettre l’accent sur le développement de la vente en ligne (au moins 10% du chiffre d’affaires sur internet), sur l’innovation avec une hausse de 20% du nombre de brevets déposés chaque année et sur le recentrage des investissements de soutien aux marques sur le digital (pour les deux tiers). Côté financier, les objectifs sont d’extérioriser 50 millions d’économies par an à l’horizon 2022, de générer 200 millions de flux nets de trésorerie chaque année et de reverser aux actionnaires entre 40% et 50% des profits en dividende. Le rendement de 5% ne suffit plus à convaincre les investisseurs A ceci près que la crise sanitaire est venue accentuer les difficultés de Bic. Si la société est parvenue au troisième trimestre à redresser de 0,9 point sa marge d’exploitation normalisée à 18,9% d’un chiffre d’affaires en décroissance de 3,5%, la rentabilité en cumulé à fin septembre était en recul de 2,1 points à 14,5% pour un volume de ventes en baisse de 13,2% à 1,21 milliard. L’objectif sur l’ensemble de l’exercice est de maintenir la marge d’exploitation normalisée à plus de 13,5%. Bien conscient de la nécessité d’accélérer sa transformation, le groupe a présenté cet automne un nouveau plan stratégique « Horizon » visant à terme à retrouver un rythme de croissance de son chiffre d’affaires de 5% par an et à assurer à ses actionnaires une « solide » rémunération. L’idée est d’élargir la taille des trois marchés en investissant soit en interne (100 millions par an) ou par croissance externe (100 millions par an) sur des segments en forte croissance. Ainsi dans la papeterie, par exemple, le groupe vient de racheter Rocketbook, le leader américain des carnets intelligents réutilisables. Le consensus de marché anticipe à partir de l’année prochaine un rebond des différents indicateurs de performance de la société. Des hypothèses valorisées à seulement 13,5 fois pour cette année et 11,3 fois pour 2021 (contre une moyenne historique de 16,5 fois). Une décote qui traduit la défiance des investisseurs à l’égard de la société alors que celle-ci regorge de cash à son bilan avec une trésorerie nette de 128 millions à fin septembre. Pour autant, ils attendent de juger sur pièce la transformation du business model de Bic. Et le rendement d’un peu plus de 5% qui ressort du versement du dernier dividende abaissé à 2,45 euros par action ne suffit plus à lui-seul à constituer un argument d’achat. Notre conseil : restez à l’écart de Bic (code : FR0000120966). Bic, où en est-on? Fragilisé depuis 2016 par une forte concurrence sur ses marchés matures, ce groupe familial peine à faire évoluer son business model et à retrouver les faveurs des investisseurs. Fondé voilà plus de 75 ans par la famille Bich, ce célèbre fabricant de stylos, de rasoirs et de briquets jetables peinent à se réinventer. Reconnu en Bourse comme une valeur de bon père de famille avec une croissance régulière de ses différents indicateurs de performances, Bic ne parvient plus depuis 2016 à faire progresser son chiffre d’affaires et son résultat d’exploitation ne cesse également de baisser depuis 2015. En cause, la forte concurrence et la contre-façon sur des articles de papeterie, de briquets et de rasoirs aujourd’hui arrivés à maturité et victimes dans le cas de la papeterie de la montée en puissance du digital et de l’omniprésence des écrans et des ordinateurs. Pour tenter d’enrayer sa perte de vitesse, la société a lancé un premier plan baptisé « BIC 2022 » aujourd’hui bien avancé et visant à mettre l’accent sur le développement de la vente en ligne (au moins 10% du chiffre d’affaires sur internet), sur l’innovation avec une hausse de 20% du nombre de brevets déposés chaque année et sur le recentrage des investissements de soutien aux marques sur le digital (pour les deux tiers). Côté financier, les objectifs sont d’extérioriser 50 millions d’économies par an à l’horizon 2022, de générer 200 millions de flux nets de trésorerie chaque année et de reverser aux actionnaires entre 40% et 50% des profits en dividende. Le rendement de 5% ne suffit plus à convaincre les investisseurs A ceci près que la crise sanitaire est venue accentuer les difficultés de Bic. Si la société est parvenue au troisième trimestre à redresser de 0,9 point sa marge d’exploitation normalisée à 18,9% d’un chiffre d’affaires en décroissance de 3,5%, la rentabilité en cumulé à fin septembre était en recul de 2,1 points à 14,5% pour un volume de ventes en baisse de 13,2% à 1,21 milliard. L’objectif sur l’ensemble de l’exercice est de maintenir la marge d’exploitation normalisée à plus de 13,5%. Bien conscient de la nécessité d’accélérer sa transformation, le groupe a présenté cet automne un nouveau plan stratégique « Horizon » visant à terme à retrouver un rythme de croissance de son chiffre d’affaires de 5% par an et à assurer à ses actionnaires une « solide » rémunération. L’idée est d’élargir la taille des trois marchés en investissant soit en interne (100 millions par an) ou par croissance externe (100 millions par an) sur des segments en forte croissance. Ainsi dans la papeterie, par exemple, le groupe vient de racheter Rocketbook, le leader américain des carnets intelligents réutilisables. Le consensus de marché anticipe à partir de l’année prochaine un rebond des différents indicateurs de performance de la société. Des hypothèses valorisées à seulement 13,5 fois pour cette année et 11,3 fois pour 2021 (contre une moyenne historique de 16,5 fois). Une décote qui traduit la défiance des investisseurs à l’égard de la société alors que celle-ci regorge de cash à son bilan avec une trésorerie nette de 128 millions à fin septembre. Pour autant, ils attendent de juger sur pièce la transformation du business model de Bic. Et le rendement d’un peu plus de 5% qui ressort du versement du dernier dividende abaissé à 2,45 euros par action ne suffit plus à lui-seul à constituer un argument d’achat. Notre conseil : restez à l’écart de Bic (code : FR0000120966).

Conseils sur Bic

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Bic : un accident de parcours à relativiser

Le fabricant de briquets, de stylos et de rasoirs jetables a dû revoir en baisse ses objectifs de vente pour cette année en raison de la faiblesse plus importante que prévu du marché des briquets aux Etats-Unis. La valorisation en tient compte alors que les fondamentaux du groupe restent intacts.

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Bic, une révision qui passe mal

Le titre cette célèbre marque de papeterie, de briquets et de rasoirs jetables s'est attiré les foudres du marché à la suite de la révision en baisse des perspectives de croissance du chiffre d'affaires pour cette année. Les ambitions en matière de rentabilité et de génération de flux de trésorerie sont maintenues. La sanction paraît sévère au regard de la valorisation perfectible de l'action et de son rendement supérieur à 5%.

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Bic, un rattrapage à confirmer

Cette célèbre marque de stylos, de briquets et de rasoirs jetables commence à recueillir les fruits de son plan stratégique à horizon 2025 visant à dégager une croissance régulière de son chiffre d'affaires et à améliorer sa rentabilité. Preuve de sa confiance, la société a décidé de verser un dividende exceptionnel à ses actionnaires.

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Bic pour miser sur la réduction de la décote

Grâce aux effets positifs de son plan stratégique Horizon 2025 visant à privilégier l'innovation de nouveaux produits et le recentrage de son portefeuille sur les articles les plus rentables, cette célèbre marque de stylos, de briquets et de rasoirs jetables retrouve de la visibilité sur ses perspectives. Celles-ci sont encore imparfaitement valorisées et le groupe offre un rendement attractif et pérenne de plus de 4%.

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