Vetoquinol recherché pour sa visibilité
Insensible à la crise, ce laboratoire s’apprête à dévoiler des comptes 2020 d’excellente qualité et poursuit ses opérations de croissance externe. Cher, le titre mérite malgré tout sa prime de valorisation.
Dans la dernière analyse sur Vetoquinol publiée sur ce site le 19 octobre, nous avions recommandé de guetter tout repli vers 80 euros pour acheter l’action de ce laboratoire vétérinaire en vue de viser un objectif de cours de 95 euros. Le seuil des 80 euros a été brièvement enfoncé au cours de la séance du 29 octobre et le titre vaut aujourd’hui un peu moins de 90 euros. Malgré les arbitrages du marché depuis début novembre et l’annonce de l’efficacité prometteuse des vaccins en faveur de sociétés cycliques et en retard, Vetoquinol a continué d’être recherché en Bourse pour son excellente visibilité liée à son métier de la santé animale. Positionné sur les vermifuges pour chien et chat, et sur une catégorie d’une quarantaine de produits dits « essentiels » représentant 51% de son chiffre d’affaires, le groupe s’apprête à dévoiler malgré la crise sanitaire un exercice 2020 de haute qualité. A fin septembre, son chiffre d’affaires s’élevait à 310,6 millions en croissance organique de 10,7% à l’issue d’un troisième trimestre très dynamique (+17,2% à 114,5 millions). Le consensus des analystes financiers recueilli par Factset table sur 430,5 millions de revenus (contre 396 millions en 2019), sur un résultat opérationnel de 53,7 millions (contre 46 millions en 2019) et sur un bénéfice net de 37,1 millions (contre 28,6 millions).
un effet périmètre cette année avec les acquisitions des droits sur les vermifuges
Pour cette année, les perspectives demeurent bien orientées et devraient être soutenues par un effet périmètre lié à l’acquisition début août 2020 des droits en Europe et en Grande-Bretagne des familles de médicaments Drontal et Profender qui sont des vermifuges pour chien et chat et du rachat en ce début d’année des droits de ces mêmes vermifuges pour l’Australie. Cette dernière opération de croissance externe beaucoup moins importante que la première a été payée moins chère (moins de 2 fois le chiffre d’affaires contre 3,2 fois les ventes pour l’Europe et la Grande-Bretagne) et permet à Vetoquinol de renforcer ses positions en Australie où sa part de marché demeure encore très faible. Même en dépensant 140 millions de dollars sur l’acquisition réalisée début août, le groupe devrait afficher au titre du dernier exercice une structure financière solide et quasiment sans dette. Reste qu’à 27,1 et 24,3 fois les profits estimés pour 2020 et cette année, le titre n’est pas donné et affiche une prime conséquente par rapport à un ratio moyen de 17,2 fois observé sur la période 2010-2019. Comparé au concurrent Virbac (PER de 31,5 et 27,7 fois), Vetoquinol demeure moins cher. On conservera l’action pour viser un retour sur les records historiques de 95 euros inscrits le 9 novembre.
Notre conseil : conservez Vetoquinol pour viser un objectif de cours de 95 euros (code : FR0004186856).
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Vetoquinol, un profil défensif et un bilan sans dette
Depuis le second semestre 2023, ce laboratoire vétérinaire renoue avec une dynamique de croissance intéressante soutenue par sa stratégie de renforcement de sa gamme de produits dits "essentiels" et d'innovation. La visibilité est bonne pour cette année et le titre décote par rapport à sa moyenne de long terme. Et ce, sans tenir compte de la trésorerie nette de la société qui représente à elle-seule plus de 11% de la capitalisation boursière.
Vetoquinol, un dossier défensif attractif
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Vetoquinol pour miser sur la fin de la normalisation
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