Recommandé en « conseil du jour » sur ce site le 20 octobre à 25 euros, le titre Wavestone en vaut aujourd’hui 30 euros à l’issue d’un beau rattrapage (+30,6%) observé sur les trois derniers mois. Ce cabinet indépendant de conseil vient dévoiler au titre du troisième trimestre de son exercice 2020/2021 clos fin mars un très bon chiffre d’affaires au regard du contexte actuel. Avec un repli limité à seulement 1%, l’activité, qui s’est établie à 111,8 millions, a pour ainsi dire renoué avec ses niveaux d’avant la pandémie. Une fois retraité de l’acquisition de la filiale américaine, WGroup, qui faisait face à une base de comparaison exigeante, Wavestone a même retrouvé une dynamique interne positive de 3% de ses revenus. Un redressement rendu possible par une demande toujours soutenue de conseils de la part des secteurs de la pharmacie, de l’environnement, du public et de l’assurance tandis celui de la banque commence à se redresser. A l’inverse, la situation demeure beaucoup plus difficile dans les transports, l’automobile et la distribution non alimentaire. Autres signes encourageants : le taux d’activité des consultants s’est redressé beaucoup plus fortement que prévu de 7 points par rapport au deuxième trimestre et de 12 points par rapport aux trois premiers mois de l’exercice pour s’établir à 75% dans la fourchette basse des objectifs fixés en temps normal par le management. Celui-ci note également un élargissement des domaines d’intervention dans les projets des clients. Seul bémol, la crise a engendré une pression sur les prestations tarifaires à laquelle Wavestone n’a pas échappé (-4% sur les neuf premiers mois de l’exercice).

Un bilan vierge de dettes

Malgré un effet volume meilleur que prévu et un repli limité de 3% des revenus à 298,5 millions en cumulé à l’issue de la fin du troisième trimestre de l’exercice 2020/2021, le groupe se montre plus confiant sur son année fiscal et relève de 400 à 410 millions le montant de ses facturations anticipé assorti d’une marge opérationnelle courante à deux chiffres. L’autre bonne nouvelle concerne son bilan. Celui-ci devrait faire apparaître fin mars une légère trésorerie nette et permettre la reprise d’une politique de distribution momentanément suspendue pendant la crise. Le consensus des analystes financiers recueilli par Facset table sur un repli de moins de 11% du résultat opérationnel courant à 49,7 millions à partir d’un chiffre d’affaires en baisse de moins de 2% à 414 millions tandis que le bénéfice net devrait se contracter de 10% à 28,2 millions. Pour l’exercice 2021/2022, le profit net devrait retrouver son niveau d’avant crise à 31,5 millions. Des hypothèses valorisées à 20,6 et 18,7 fois, ce qui n’a rien d’excessif au regard d’un ratio moyen de 19 fois.

Nos abonnés déjà en position sur le dossier peuvent le conserver. Les autres guetteront un reflux à moins de 28 euros pour l’acheter et viser un objectif de cours de 38 euros.

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