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Ipsos, des raisons d’être plus prudent

Parmi les déceptions de cette saison de publications semestrielles figure le leader mondial des enquêtes d’opinion et de sondage. La croissance du chiffre d’affaires du deuxième trimestre s’est révélée plus faible que prévu. La direction maintient toutefois les objectifs de l’année.

Ipsos Pixabay.com
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-7,32% ! C’est la sanction observée sur le titre Ipsos le 26 juillet, jour de la publication des comptes du premier semestre. En cause, une nouvelle déception sur la croissance du chiffre d’affaires du leader mondial des sondages et des enquêtes d’opinion. Après un début d’année déjà difficile matérialisé par une contraction de 2,8% des revenus, le deuxième trimestre s’est révélé également plus faible que prévu. Certes, la dynamique a renoué avec une tendance positive (+0,5%) mais a souffert sur la zone Europe-Moyen Orient de la non récurrence des contrats liés au Covid et d’un retrait de l’activité aux Etats-Unis (-4% sur l’ensemble du premier semestre). Plusieurs vents contraires expliquent cette mauvaise performance outre-Atlantique : une base de comparaison exigeante (hausse de 16% du chiffre d’affaires sur la même période un an auparavant), une baisse de 18% de la demande d’enquêtes de la part des géants de la tech américaine et des décalages de contrats publics au second semestre liés à l’atteinte du plafond de la dette. Pour autant, la progression de 5,3% du carnet de commandes d’Ipsos au deuxième trimestre (+2,6% sur l’ensemble du premier semestre) et le rebond de 6,5% de l’activité en Chine sur les trois derniers mois rendent le management optimiste sur un rattrapage sur la seconde partie de l’exercice. Abstraction faite du gain de nouveaux contrats au second semestre, le rattrapage de la croissance est estimé à +3,7% sur la période de juillet à décembre avec un levier important sur la rentabilité sachant que l’essentiel de la marge du groupe est dégagé sur la seconde partie de l’année (avec une contribution de 71% contre 29% sur les six premiers mois).

Le marché dubitatif sur un rattrapage au second semestre

Raison pour laquelle le groupe maintient un message résolument positif et reconduit les objectifs de l’exercice visant une croissance organique de l’ordre de 5% du chiffre d’affaires (-1,1% au premier semestre) et une marge opérationnelle courante de 13% (après une chute de 2,6 points à 8,7% au premier semestre). Le marché se montre plus dubitatif à en croire le consensus. A partir d’un chiffre d’affaires quasi stable à 2,45 milliards (contre 2,4 milliards en 2022), il table sur un léger retrait du résultat opérationnel courant à 312 millions (contre 315 millions un an auparavant) et sur une baisse limitée du bénéfice net à 211 millions (contre 215 millions l’an dernier). La valorisation du titre Ipsos reste perfectible à 9,4 et 8,7 fois les profits estimés pour cette année et 2024, mais il convient d’être plus prudent sur le dossier face à de nouveaux risques de déception. Nos abonnés déjà en position conserveront leurs titres. Les autres attendront d’avoir davantage de visibilité pour acheter l’action.

Notre conseil : conservez Ipsos (code : FR0000073298)

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Ipsos : un trou d’air sur l’action à exploiter

Le spécialiste des études de marché a été contraint de revoir en baisse ses prévisions annuelles après un premier semestre un peu moins dynamique que prévu. La baisse du titre offre une opportunité d’entrer sur ce dossier faiblement valorisé, aux fondamentaux solides et qui comporte en outre une dimension spéculative.

Ipsos : un modèle résilient encore faiblement valorisé

Le spécialiste des études de marché a bien résisté l’an dernier à la baisse de la demande des grands clients de la tech américaine et à la fin des contrats liés au Covid. Il devrait accélérer sa croissance cette année avec des marges toujours sur des niveaux record. Le bilan presque désendetté autorise de belles acquisitions.

IPSOS : plus de peur que de mal !

Après un début d’année au ralenti, le spécialiste des études et des sondages termine 2023 sur une note beaucoup plus dynamique et confirme la résilience de son modèle. Le titre reste bon marché à moins de 10 fois les profits attendus l’an prochain et conserve une dimension spéculative au regard de son actionnariat éclaté.

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Ipsos, le moment de revenir sur le titre?

Après un premier semestre décevant en termes de dynamique du chiffre d'affaires, cet acteur mondial des études et enquêtes d'opinion ajuste à la baisse ses ambitions pour l'ensemble de son exercice. En revanche, la cible de rentabilité est confirmée. Le titre n'est pas cher mais le manque de visibilité incite toujours à rester prudent sur le dossier.

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