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JCDecaux, le rebond de la Chine trop timide

Le titre de ce leader mondial de la communication extérieure reste sous pression en raison du rebond trop modeste de la croissance en Chine, son premier marché avant la pandémie. Les perspectives pour le troisième trimestre ont déçu. La dynamique devrait accélérer en 2024.

JCDecaux JCDecaux.fr
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Intégré le 12 mai à notre sélection du « coin du spéculateur » à un prix de 18,50 euros pour miser sur la réouverture de l’économie chinoise qui constituait avant la pandémie le premier marché de ce leader mondial de la communication extérieure, le titre JCDecaux déçoit. Contrôlé à 65% par la famille Decaux, le groupe a dévoilé fin juillet des comptes semestriels plutôt solides matérialisant une croissance de 7,8% du chiffre d’affaires organique ajusté à 1,58 milliard et un progrès de 0,4 point de la marge opérationnelle ajustée à 12,8%. Dans le détail et comme attendue par la société, la dynamique interne de 10,3% (contre 9% anticipée) a accéléré au deuxième trimestre sous l’effet de l’abandon en Chine de la politique zéro covid. Par rapport à la tendance du début d’année (+5%), la trajectoire s’est révélée deux fois plus élevée grâce à la branche de la communication dans les lieux de transport (gares, aéroports, métros) sur laquelle le groupe réalise un tiers de son chiffre d’affaires et qui est largement exposée au marché chinois. A noter également la montée en puissance des activités digitales (+18% en organique sur le semestre) qui s’affirment comme un levier de croissance appréciable et qui contribuent désormais à 32,7% des revenus du groupe. En matière de rentabilité, l’amélioration provient du pôle mobilier urbain dont le niveau d’activité a dépassé le seuil pré-pandémique et qui a profité de la renégociation des contrats. En revanche, les marges demeurent sous pression dans le transport et l’affichage.

Le titre décote sur son ratio de long terme

Mais davantage que la performance du premier semestre et de la montée en puissance du deuxième trimestre, ce sont les perspectives pour les trois prochains mois qui ont été mal accueillies par le marché. Rappelons que le management se refuse à donner des objectifs à l’année et se limite au trimestre. Pour ce qui est de la période de juillet à septembre, la croissance organique du chiffre d’affaires ajusté va ralentir autour de 7% et la dynamique en Chine serait inférieure à la moyenne du groupe en raison d’une reprise lente du trafic international et du non renouvellement à Canton des contrats de concession avec le métro et l’aéroport de la ville. A ce stade, le consensus de marché recueilli par Factset se montre prudent. Sur l’année, le chiffre d’affaires devrait progresser de 6,1% à 3,52 milliards et le bénéfice net de 6,8% à 141 millions. Ce n’est qu’à partir de l’an prochain que le rattrapage devrait se matérialiser avec des revenus espérés à 3,8 milliards et un profit net de 202 millions. Cette hypothèse est encore imparfaitement prise en compte à 16,7 fois alors qu’en moyenne le titre se paie 22,4 fois sur la période 2010-2022.

Notre conseil : conservez JCDecaux (code : FR0000077919) pour viser un objectif de cours de 23 euros

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