Vicat, encore du potentiel?
Contrôlé à 61,6% par les familles Merceron-Vicat, ce cimentier s’est distingué au premier semestre par la qualité de ses performances. Au point de se montrer plus ambitieux sur l’ensemble de l’année. Malgré un très beau rebond en Bourse, le titre décote de moitié par rapport aux fonds propres de l’entreprise.

Stop ou encore? Recommandé à 25 euros dans une analyse postée le 6 juin sur ce site, le titre Vicat vient de regagner 29% pour inscrire un récent plus haut à 32,25 euros le 9 août. Un niveau inégalé depuis mars 2022. Contrôlé à 61,6% par les familles Merceron-Vicat, ce cimentier de dimension mondiale (présence en Europe, en Afrique, en Asie, en Amériques) a dévoilé fin juillet des comptes semestriels très convaincants. A partir d’un chiffre d’affaires de 1,91 milliard en croissance organique de 16,5% grâce à une progression contrastée des volumes (en baisse en France et en Suisse mais en hausse en Turquie et en Egypte) et à un effet positif des revalorisations tarifaires dans quasiment toutes les régions pour compenser l’inflation des coûts énergétiques, l’excédent brut d’exploitation s’est apprécié de 21,6% à 314 millions. La performance reflète un gain sensible de 1,1 point de la rentabilité à 16,4%. Outre la répercussion de l’inflation aux clients, le groupe profite de la montée en puissance de l’usine américaine de Ragland, d’une hausse de 4,1 points du taux d’utilisation de combustibles alternatifs et d’une normalisation des investissements de maintenance des sites notamment en France. Autre satisfaction, la génération de 71 millions de flux de trésorerie (contre -203 millions sur la même période un an auparavant).
Une décote de moitié sur les fonds propres du cimentier
Traditionnellement prudent dans sa politique de communication, le groupe se montre confiant sur la fin de l’année. Au point d’accepter de relever son objectif de l’excédent brut d’exploitation. Anticipé en début d’année au niveau de l’exercice 2021, il lui sera désormais supérieur (le marché table sur 659 millions contre 619 millions en 2021). La stabilisation de la facture énergétique, le plein effet des hausses de tarifs passées l’an dernier et encore cette année et la montée en puissance de l’usine américaine serviront de catalyseurs. A plus long terme, la normalisation de l’effort d’investissement au cours des deux prochaines années devrait permettre de revenir à un endettement net équivalent à 2 fois l’excédent brut d’exploitation (contre 2,59 fois fin juin 2023). En attendant, le consensus vise pour cette année et 2024 un excédent brut d’exploitation de 659 et 687 millions et un bénéfice net de 202 et 214 millions. Des hypothèses valorisées à seulement 7 et 6,6 fois. Autre signe du caractère décoté de l’action Vicat : sa capitalisation boursière est inférieure de moitié aux fonds propres de l’entreprise. Nos abonnés déjà actionnaires du cimentier conserveront leur position. Les autres attendront un reflux à moins de 30 euros pour revenir sur le dossier.
Notre conseil : conservez Vicat (code : FR0000031775) pour viser un objectif de cours de 36 euros.
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Vicat, du rendement pas cher
Cette vieille affaire familiale spécialisée dans la production de ciment aux quatre coins du monde décote de moitié par rapport à ses fonds propres et offre un rendement proche de 6%.

Vicat, encore du potentiel !
A moins d'une nouvelle flambée des prix de l'énergie dont l'industrie cimentière est très sensible, ce groupe familial devrait continuer de voir sa rentabilité s'améliorer et son endettement net diminuer. Des perspectives imparfaitement prises en compte dans le marché à 6,4 et 6,3 fois les profits sachant que la capitalisation boursière décote de 46% par rapport aux fonds propres du cimentier.

Vicat, rentabilité et désendettement au menu
Encore décoté et pas cher, le titre du cimentier revient sur ses plus hauts du début 2022 à la suite de la publication de comptes annuels de qualité et d'une bonne visibilité sur les perspectives. Le rendement supérieur à 5,5% est attractif.

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Ce cimentier fait partie des rares sociétés à relever ses objectifs de l'année. Malgré son très beau parcours depuis le début de l'année, le titre décote de moitié sur les fonds propres du groupe et le rendement de 5,6% est attractif.