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JCDecaux, les actionnaires au régime sec

Le titre de ce leader mondial de la communication extérieure a été lourdement sanctionné à la suite d’un nouvel exercice sans dividende et d’une perspective de croissance inférieure aux attentes au premier trimestre. La valorisation du dossier demeure attractive.

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La décision prise par le leader mondial de la communication extérieure de ne pas verser de dividendes aux actionnaires passe mal après trois années déjà de suppression de la politique de distribution en raison de la crise sanitaire qui a lourdement pénalisé le trafic aérien dont dépend beaucoup JCDecaux à travers la publicité dans les aéroports. Le groupe invoque cette fois-ci la nécessité de préserver la solidité du bilan pourtant peu endetté avec un ratio limité à 1,5 fois l’excédent brut d’exploitation en fin d’année dernière en vue de saisir des opportunités de croissance externe en bas de cycle. Sauf à envisager une opération structurante, JCDecaux avait tout de même les moyens de faite un geste même symbolique à l’égard de ses actionnaires au premier rang duquel figure la famille avec 66,6% du capital. Également jugé décevant, l’objectif d’une croissance organique de l’ordre de 9% du chiffre d’affaires ajusté pour le premier trimestre, soutenue par la poursuite anticipée de la progression d’au moins 10% de la publicité digitale et dans le transport et d’une dynamique un peu moins forte dans le mobilier urbain. Le marché attendait mieux (+10,3%).

Toujours une tendance faible en Chine, un gros marché pour le groupe

En attendant, le dernier exercice a fait état d’une augmentation de 10% de la marge opérationnelle à 663,1 millions à partir d’un chiffre d’affaires ajusté de 3,57 milliards en hausse de 8,7% en comparable. Dans le détail, les revenus issus du mobilier urbain ont dépassé le niveau pré-covid tandis que ceux dans le transport ont refait leur retard sauf en Chine, un gros marché pour JCDecaux avant la crise sanitaire, en raison d’un trafic aérien encore faible sur les vols internationaux. A noter la forte progression de 58% du bénéfice net à 209,2 millions et une génération de flux nets de trésorerie très légèrement négative de 1 million à la suite du paiement pour 100 millions d’arriérés de loyers sur à des renégociations de contrats. A 17 et 14,6 fois les profits estimés pour cette année et 2025, le titre n’est pas cher et décote sur sa moyenne de long terme de 22,1 fois observée sur la période 2010-2023. Compte tenu de la chute du titre, nous abandonnons la limite de vente placée à 20,35 euros dans le cadre de notre rubrique du « coin du spéculateur ». Conservez

Notre conseil : conservez le titre JCDecaux (code : FR0000077919) pour viser un objectif de cours de 22 euros

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JCDecaux confronté au risque « saccage »

En baisse de 10% depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, le titre de ce leader mondial de la communication extérieure est clairement exposé au risque de saccage de son mobilier urbain lors des prochaines manifestations. Dommage car le groupe avait renoué avec une dynamique de croissance intéressante et s'apprêtait à profiter de l'effet des Jeux Olympiques.

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JCDecaux, enfin le rebond?

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JCDecaux, le rebond de la Chine trop timide

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