Thales : des commandes pléthoriques portées par le Défense
Le groupe de hautes technologies débute l’année sur une excellente dynamique commerciale portée par le secteur de la défense et semble bien parti pour tenir ses objectifs annuels. La visibilité offerte par le carnet de commande justifie un potentiel supplémentaire pour l’action.
Difficile de commencer mieux l’année pour Thales ! Le géant français des hautes technologies pour la défense, l’aéronautique et la cybersécurité a vu son chiffre d’affaires progresser de 7,9% à données comparables au premier trimestre (4,4 milliards d’euros), grâce à une forte poussée des ventes pour le secteur de la défense (+13,4%) alors que l’aérospatial poursuit son rebond (+5%) grâce à la reprise de l’aéronautique civile et que le segment identité et sécurité numérique marque le pas (-2,5%) en raison d’une baisse de régime des activités de cartes EMV de paiement et des cartes SIM, soumises à une base de comparaison élevée. Mais le principal sujet de satisfaction réside surtout dans les prises de commandes qui bondissent de 46% pour atteindre 5 milliards d’euros, là aussi du fait d’une excellente dynamique sur le segment défense (+127%) avec notamment la troisième tranche du contrat de 42 Rafale signé par l’Indonésie et la production de 400 missiles pour l’Italie. La progression plus forte des prises de commandes que celle du chiffre d’affaires est de bon augure pour les prochains trimestres et permet à la direction de confirmer les objectifs annuels visant une croissance organique du chiffre d’affaires comprise entre 4% et 6% et une marge opérationnelle comprise entre 11,7% et 12%, en amélioration de 0,1 à 0,4 point par rapport à l’an dernier.
Des budgets militaires en forte hausse
Ces annonces très prometteuses ont permis à l’action Thales de battre un nouveau record historique à 162,80 euros avant de faire l’objet de quelques prises de bénéfices après une hausse de plus de 17% depuis le début de cette année. Malgré ce beau parcours, la valorisation du dossier reste raisonnable puisque le titre capitalise un peu plus de 18 fois les profits attendu cette année et un peu plus de 16 fois ceux espérés pour l’an prochain. Surtout, l’augmentation des budgets militaires de la part des Etats soucieux de préserver leur souveraineté renforce la visibilité sur les commandes à moyen terme et rend le groupe peu sensible à la conjoncture. Le potentiel d’amélioration des marges permis par les gains d’efficacité ne semble pas non plus épuisé. Enfin, malgré ses deux dernières acquisitions récentes (Tesserent et Impreva dans le domaine porteur de la cybersécurité), le groupe conserve un bilan très solide avec une dette qui pourrait même retomber à zéro en 2026.
Notre conseil : nous restons positifs sur Thales avec un objectif porté à 190 millions d’euros à un horizon de 18 mois. Code Isin : FR0000121329.
Conseils sur Thales
Tous les conseilsThales : profitez de la baisse !
Le groupe d’électronique pour l’aéronautique, la défense et la sécurité a été sanctionné par les marchés malgré des performances très satisfaisantes et surtout des prises de commandes record qui participent à l’excellente visibilité du dossier. Les difficultés dans le spatial paraissent surestimées.
Thales pour miser sur la visibilité
Positionné sur les métiers porteurs de la défense, l'aéronautique et la protection numérique, ce leader mondial des hautes technologies dispose d'un carnet de commandes bien garni lui assurant deux années de chiffre d'affaires. Dans un environnement incertain, cette excellente visibilité représente un atout encore raisonnablement valorisé.
Thales continue d’engranger les commandes
Après le rebond de l’aérospatial, porté par la reprise du trafic aérien, les activités de défense profitent d’une dynamique commerciale soutenue par le réarmement des Etats. Le carnet de commandes offre une visibilité appréciable dans une conjoncture incertaine.
Thales : Une belle visibilité
Le groupe de hautes technologies pour les marchés de la défense, de l’aérospatial et de l’identité et de la sécurité numériques a engrangé des prises de commandes record l’an dernier. Il doit maintenant poursuivre le redressement de sa division aérospatiale.