Oeneo, enfin le bout du tunnel?
Contrôlé par la famille Heriard Dubreuil, également propriétaire de Remy Cointreau, cet acteur majeur de la filière vitivinicole a fait les frais l’an dernier de vents contraires. Un rebond est espéré cette année. Le titre n’est pas très cher et le lancement d’une nouvelle OPA de la part de l’actionnaire majoritaire ne doit pas exclue.
En repli de près de 23% depuis le début de l’année, le titre Oeneo fait les frais du retournement à la baisse du marché parisien mais également de la publication sans surprise de comptes annuels dégradés sur l’exercice 2023/2024 clos fin mars. Ses deux métiers : le bouchage et l’élevage (les fûts) ont été pénalisés par plusieurs facteurs défavorables : des déstockages chez les distributeurs, une plus grande prudence des viticulteurs dans leurs projets d’investissement face à une baisse de la consommation mondiale de vin et les caprices de la météo. En conséquence, le chiffre d’affaires de 305,7 millions s’est contracté de 12,2%. Signe encourageant dans le bouchage avec au dernier trimestre, un retour des ventes à un niveau comparable à celui de l’année précédente. Compte tenu du manque de volumes et malgré une meilleure gestion des prix des matières premières, le résultat opérationnel courant s’est inscrit en repli de 21,7% à 42,8 millions, traduisant une érosion de 1,6 point de la marge à 14%. Quant au bénéfice net, il a baissé de 29,8% à à 28,8 millions. Source de satisfaction, la génération de flux nets de trésorerie a progressé de 28,4% à 27,6 millions. Même en augmentation, l’endettement net de 64,2 millions reste raisonnable à 20,3% des fonds propres de l’entreprise.
Vers une troisième OPA?
Pour cette année, celle-ci s’abstient de délivrer des perspectives chiffrées mais elle devrait retrouver une base de comparaison moins exigeante. A ce stade, le consensus recueilli par Factset anticipe un rebond du chiffre d’affaires à 314 millions et du résultat opérationnel courant à 46,9 millions. Le bénéfice net pourrait ressortir également en progrès à 33 millions. Pour 2025, ces trois indicateurs devraient continuer de s’apprécier à 336, 52 et 37 millions. Des hypothèses valorisées à 20,1 et 17,7 fois, ce qui est loin d’être hors de prix surtout au regard de la dimension spéculative du dossier. A deux reprises déjà, la famille Heriard Dubreuil a en effet lancé une OPA sur la société. Comme le dit le célèbre dicton : jamais deux sans trois….
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Le titre de cet acteur majeur de la filière vitivinicole évolue à des planchers proches des niveaux de mars 2020. Pénalisé par une base de comparaison élevée et par l'inflation, le groupe s'attend à une inflexion de tendance sur son dernier trimestre de son exercice 2023/2024. Un nouveau cycle de croissance est sur le point de démarrer. La faiblesse des cours pourrait inciter la famille actionnaire à lancer une nouvelle OPA.
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