Bénéteau : encore plus haut?
Le titre de cet acteur mondial de la plaisance n’est absolument pas concerné par les prises de bénéfices observées depuis quelques semaines sur le marché parisien. Au contraire, il évolue…
Le titre de cet acteur mondial de la plaisance n’est absolument pas concerné par les prises de bénéfices observées depuis quelques semaines sur le marché parisien. Au contraire, il évolue à ses meilleurs niveaux depuis mars 2008 et semble bien partie pour renouer avec ses records historiques de 21 euros atteints en juin 2007 avant que n’éclate la crise des subprimes.
La reprise en main du groupe par Hervé Gastinel fin août 2015 associée à des marchés de la plaisance favorablement orientés porte ses fruits. C’est le sens de la publication fin octobre de comptes annuels d’excellente qualité et supérieurs aux attentes. L’effet est surtout sensible au niveau des profits puisqu’à partir d’une solide croissance de 11,5% du chiffre d’affaires à 1,31 milliard, le résultat opérationnel courant a quasiment doublé à 85,6 millions, faisant ressortir un gain impressionnant de 3,1 points de la marge à 7,1%. La performance reflète dans la branche plaisance un niveau moins élevé de remises commerciales, un meilleur mix-produits, l’impact positif du dollar et la mise en place de plan de transformation visant la production. Dans l’habitat, même si le pôle résidentiel, qui sera abandonné, était encore en perte à concurrence de 2,4 millions, les charges non récurrentes ont été beaucoup moins élevées. Le bénéfice net a plus que doublé à 59,7 millions.
L’autre satisfaction concerne la génération de 104 millions de flux nets de trésorerie permettant de porter le matelas de liquidité de la société à 109,6 millions. L’optimisation des stocks et une meilleure gestion du compte clients avec une hausse des acomptes à la commande ont permis de renforcer la structure du bilan.
Pour cette année, les salons d’automne rendent le groupe confiant mais la direction attendra le 7 février avant de s’engager dans des perspectives chiffrées pour l’exercice 2017/2018 clos fin août. Le marché de la location bénéficiera dans les Caraïbes du renouvellement d’une partie de la flotte détruite fin août par les ouragans qui ont dévasté les côtes. Face à la bonne dynamique du marché de la plaisance, le défi du groupe est de répondre à cette forte demande. Raison pour laquelle il a décidé d’investir en capital humain en recrutant plus de 700 salariés et en augmentant ses capacités de production (une nouvelle usine en Pologne prévue à la fin de l’exercice, la transformation du site vendéen et l’agrandissement du site américain de Cadillac).
Le plan « Transform to Perform » 2020 visant une marge opérationnelle courante de 8% à 8,5% à partir d’un chiffre d’affaires de 1,4 milliard est en très bonne voie. Il pourrait même être atteint avec un an d’avance sur le calendrier initial. Pour cette année, nous tablons sur un bénéfice net de 82 millions et sur 1,28 milliard de facturations. L’hypothèse est capitalisée à 18,2 fois, ce qui n’a rien d’excessif sachant que la trésorerie nette de la société représente à elle-seule un peu plus de 7% de la capitalisation boursière. Il est préférable malgré tout au regard de la très belle performance du titre en bourse d’attendre quelques prises de bénéfices vers 16 euros pour s’intéresser au dossier.
Notre conseil : restez à l’écart de Bénéteau (code : BEN)
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