LDC : quelle visibilité?
Dans une « actualité sur la valeur » postée le 13 novembre, nous avions recommandé l’achat du titre du leader français de la volaille à 106,72 euros. Celui-ci a repris depuis un…
Dans une « actualité sur la valeur » postée le 13 novembre, nous avions recommandé l’achat du titre du leader français de la volaille à 106,72 euros. Celui-ci a repris depuis un peu de hauteur et la société vient de dévoiler des comptes semestriels légèrement moins bons que prévu. Le résultat opérationnel courant a connu une progression un peu plus limitée (+2,4% contre 3% espéré) pour ressortir à 93,2 millions (contre 94,2 millions anticipés). L’écart provient pour les pôles de volaille en France et de Traiteur de la remontée des prix des matières premières. Celle-ci est encore très modeste sur la branche volaille en France et les prix des céréales (blé, maïs et soja) ont même tendance à refluer sur les dernières semaines. Reste que le bénéfice opérationnel courant de la branche s’est apprécié de 1,2% à 84,3 millions. En revanche, pour la partie traiteur, la hausse du prix des matières premières est beaucoup plus sensible (+81% du prix du beurre et + 25% du prix du fromage sur un an) et a pénalisé la marge, en recul de 0,6 point à 1,8%. A l’international (Pologne), tout le travail de spécialisation de la production sur des produits plus élaborés porte ses fruits puisque le résultat opérationnel a rebondi à 3,9 millions (contre 1,5 million l’an dernier à pareille époque) faisant ressortir un gain de 1,7 point de la rentabilité à 3,1%. Mais le marché s’attendait à un peu mieux.
Pour autant, les perspectives ne sont pas remis en cause et le groupe demeure confiant pour la fin de l’année. Des hausses de prix sont en cours de négociation avec la grande distribution pour tenter de répercuter une partie du renchérissement des matières premières sur la partie traiteur et l’activité dépendra du déroulement des fêtes de fin d’année pendant lesquelles les volumes de volaille et de traiteur augmentent de respectivement 45% et 20% en valeur et du nouvel an chinois (+15% des ventes pour la partie traiteur). Le groupe table globalement sur un résultat opérationnel courant à peu près comparable à celui de l’an dernier. L’amélioration des profits du pôle volaille à l’international devant compenser l’érosion attendue de la marge de la branche traiteur liée à la hausse du prix des matières premières tandis que la rentabilité de la division volaille en France ne devrait pas beaucoup varier.
Nous conservons nos prévisions faisant état d’une progression de 5% du résultat net pour les exercices 2017/2018 et 2018/2019 à respectivement 136 et 142 millions. Des hypothèses valorisées à 13,7 et 13,1 fois. Ce qui n’est pas très exigeant sachant par ailleurs que la trésorerie nette de la société de 190,8 millions représente à elle-seule 10,2% de la capitalisation boursière.
Notre conseil : conservez LDC (code : LOUP) pour viser un objectif de cours de 130 euros.
Conseils sur beurre
Tous les conseilsLDC : à la conquête de nouvelles de parts de marché
Profitant de la détente du prix des matières premières, le numéro un français de la volaille peut se permettre de réduire ses prix pour reconquérir des volumes et défendre la souveraineté alimentaire française. Comme prévu, les marges vont retrouver un niveau normatif mais le dossier est toujours bon marché.
LDC : toujours aussi solide !
Après avoir bénéficié d’un contexte exceptionnellement favorable sur son dernier exercice, le numéro un français de la volaille s’attend à une normalisation de ses marges tout en poursuivant sa croissance à un rythme soutenu grâce aux investissements et aux acquisitions. Malgré une trésorerie abondante au bilan, le dossier reste modestement valorisé en bourse.
LDC, une abondante trésorerie et une position de leader
Les prises de bénéfices dont fait l'objet ce leader français de la volaille depuis ses points hauts de 147 euros commencent à offrir des points d'entrée intéressants. A tout juste 9 fois les profits, le titre décote sur sa moyenne de long terme et la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 17% de la capitalisation boursière.
LDC, une belle visibilité pour la fin de l’exercice
Le leader français de la volaille et numéro deux pour la partie traiteur réalise un excellent premier semestre grâce au double effet de la hausse des prix de vente et de la reprise des volumes de volaille. Doté d'une bonne visibilité sur la fin de l'exercice décalé, le groupe n'hésite pas à relever son objectif de résultat opérationnel courant. Le titre n'est pas cher en tenant compte de l'abondante trésorerie nette.