Compagnie Industrielle et Financière d’entreprise : une année 2017 à oublier !
Si l’économie repart progressivement en Europe, la Compagnie Industrielle et Financière d’Entreprise (CIFE) ne l’a toujours pas constaté. Cette affaire spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics, ainsi que…
Si l’économie repart progressivement en Europe, la Compagnie Industrielle et Financière d’Entreprise (CIFE) ne l’a toujours pas constaté. Cette affaire spécialisée dans le bâtiment et les travaux publics, ainsi que la promotion immobilière a encore souffert au cours du premier semestre 2017 comme en témoigne ses résultats devenus déficitaires malgré un chiffre d’affaires pourtant en progression de 15,2% à 80,6 millions d’euros grâce à l’intégration de la filiale canadienne ETPO Geodex. A périmètre constant, la croissance aurait tout de même atteint 6,4% mais la rentabilité des affaires n’est visiblement pas au rendez-vous dans un environnement qualifié de difficile, marqué par un niveau de prix extrêmement bas. Le résultat opérationnel est ainsi devenu négatif de 2,6 millions d’euros alors qu’il était positif de 2,7 millions un an plus tôt. Quant au résultat net, il est ressorti en perte de 2,7 millions contre un bénéfice de 2,4 millions malgré un petit profit de 0,5 million d’euros pour l’activité immobilière.
La situation ne devrait guère évoluer d’ici la fin de l’année et la direction qui prévoit un volume d’activité comparable à celui de 2016 s’est fixée pour seul objectif de porter une attention particulière aux activités déficitaires afin de les contenir et d’éviter une nouvelle dégradation sur la deuxième partie de l’année. Au mieux, le résultat annuel pourrait donc ressortir à l’équilibre. La visibilité fait donc défaut en termes d’activité et de rentabilité même si la constitution d’une filiale commune avec le groupe Omnes Capital peut ouvrir de nouvelles perspectives puisqu’elle a l’ambition de réaliser dans les 5 ans à venir 50.000 m2 de projets immobiliers tertiaires à haute performance environnementale, essentiellement dans la région nantaise, où évolue la CIFE.
Le principal intérêt du dossier réside donc ailleurs, au niveau du bilan. Malgré ses difficultés actuelles, la CIFE est en effet à la tête d’une trésorerie nette de 62,5 millions d’euros dont le montant représente à lui seul les trois quarts de la capitalisation boursière de la société. Sans compter la valeur des immeubles locatifs qui figurent au bilan pour 5,8 millions d’euros. La société reste par ailleurs extrêmement bien dotée en fonds propres puisque ces derniers se montaient à 95 millions d’euros à la fin du premier semestre alors que la capitalisation boursière évolue autour de 85 millions. Cela signifie que les investisseurs attribuent une très faible valeur aux activités immobilières et de BTP et estiment que celles-ci continueront de faire des pertes pendant plusieurs années, ce qui n’est pas du tout certain dans un contexte de reprise.
Ces éléments de bilan très positifs ne peuvent cependant avoir un impact significatif sur le cours de bourse qu’en cas de changement de contrôle de l’affaire. Or la Compagnie Industrielle et Financière d’Entreprise est détenue majoritairement par la famille Tardy qui en assure aussi la gestion et montre un attachement sans faille depuis plusieurs années. Les actionnaires minoritaires doivent donc s’armer de patience d’autant qu’ils ne peuvent pas compter sur une rémunération généreuse. Le dernier coupon de 1,45 euro détaché en juin dernier procure un rendement limité à 2%.
Notre conseil : le titre CIFE ne présente pas de gros catalyseurs à court terme mais les investisseurs patients peuvent le mettre en fonds de portefeuille dans l’optique d’une évolution du tour de table à moyen-long terme. Code Isin : FR0000066219.
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