Clasquin : quel potentiel?
Recommandé le 7 février en « conseil du jour » à 31,67 euros, le titre de cette affaire lyonnaise spécialisée dans l’ingénierie en transport maritime et aérien et en logistique overseas a…
Recommandé le 7 février en « conseil du jour » à 31,67 euros, le titre de cette affaire lyonnaise spécialisée dans l’ingénierie en transport maritime et aérien et en logistique overseas a repris quelques couleurs même s’il s’inscrit en léger retrait depuis six mois. La faute à un environnement boursier beaucoup moins favorable lié à la montée du risque politique notamment aux Etats-Unis avec l’imprévisibilité du président, Donald Trump, et ses menaces d’instauration de barrières douanières susceptibles de peser sur la croissance mondiale et sur le commerce auquel Clasquin est sensible puisque son métier vise justement à organiser les flux de marchandises de ses clients à travers des prestations clé en main : des démarches administratives à la livraison des biens. 2017 a profité de l’accélération de la conjoncture avec une progression des volumes de respectivement 8% à 9% dans le fret aérien et de plus de 4% dans le fret maritime. Grâce à son savoir-faire, le groupe a fait beaucoup mieux que ses marchés de référence avec une progression de 17,1% des volumes transportés dans le maritime et de 18,8% dans l’aérien. En nombre d’opérations traitées qui est l’indicateur plus pertinent que le chiffre d’affaires, la hausse atteint 11,1% dans le maritime et 10,1% dans l’aérien et les deux-tiers de cette dynamique provient de l’acquisition de nouveaux clients. La progression de 9,4% de la marge commerciale à 62,9 millions reflète une légère érosion de 0,4 point du taux de rentabilité à 11,9%, ce qui n’a pas empêché la marge opérationnelle courante de s’apprécier de 0,3 point à 9,3%. Le résultat net part du groupe a augmenté quant à lui de 14,5% à 2,5 millions. Pour cette année, à moins d’une guerre commerciale susceptible de faire plonger la croissance mondiale, scénario que nous écartons pour l’instant, la société devrait continuer de profiter d’un environnement favorable en dépit d’une base de comparaison plus exigeante. La croissance de la marge commerciale brute pourrait se révéler moins importante que l’an dernier (autour de 5%) mais avec un potentiel d’amélioration de la rentabilité opérationnelle courante plus significatif en raison de la non récurrence d’un certain nombre de charges que la société a dû supporter en 2017 comme les coûts de restructuration de la filiale allemande, la réduction espérée des pertes au Chili et au Portugal, et les premiers effets positifs de la migration du système informatique sur un nouvel outil (30% de l’activité réalisée l’an dernier). La France (40% du chiffre d’affaires) doit basculer cette année et l’objectif est de gagner en productivité et en qualité des prestations délivrées aux clients. Le marché table sur une croissance de 24% du résultat opérationnel courant à 7,3 millions et de 60% du bénéfice net à 4 millions. Pour 2019, le premier indicateur pourrait encore s’apprécier de 18% à 8,6 millions tandis que le résultat net devrait croître de 20% à 4,8 millions. Des hypothèses valorisées à 20,8 et 17,3 fois. Ces ratios sont inférieurs au multiple moyen de 26 fois observé sur la période 2012-2017.
Notre conseil : conservez Clasquin (code : FR0004152882) pour viser un objectif de cours de 38 euros.
Conseils sur Clasquin
Tous les conseilsClasquin : un atterrissage bien maîtrisé
Le spécialiste de la logistique overseas parvient à amortir la chute des taux de fret par une bonne dynamique commerciale et des acquisitions judicieuses. L’absence de dette au bilan lui permet de rester actif en matière de croissance externe et de gagner des parts de marché.
Clasquin, le pire est passé
Porté pendant la crise sanitaire, le secteur du fret mondial est à la peine depuis bientôt un an, victime du ralentissement de la conjoncture. La tendance est sur le point de se stabiliser et même de repartir dans l'aérien. Une bonne nouvelle pour Clasquin que le marché a visiblement commencé à anticiper. Le titre reste bon marché.
Clasquin : un atterrissage bien maitrisé
Le spécialiste de la logistique overseas subit logiquement la normalisation des volumes sur le fret maritime et le fret aérien après l’effervescence ayant suivi la pandémie. Il a su profiter de cette période faste pour se désendetter totalement et se diversifier dans de nouveaux segments porteurs de croissance à moyen terme.
Clasquin, le ralentissement déjà intégré
Cet expert lyonnais d'ingénierie en transport aérien et maritime et dans la logistique overseas dispose d'atouts pour faire face à un ralentissement des flux. La perspective d'une réouverture de la Chine est une bonne nouvelle et le titre n'est pas très cher en Bourse.