Vicat : enfin une bonne nouvelle?
Plus forte hausse hier de l’indice SBF 120 avec un rebond de plus de 4% de son cours de bourse, le titre de ce cimentier français retrouve quelques couleurs après…
Plus forte hausse hier de l’indice SBF 120 avec un rebond de plus de 4% de son cours de bourse, le titre de ce cimentier français retrouve quelques couleurs après un parcours très décevant que ce soit à court terme depuis le début de l’année ou même à moyen terme avec sa stabilité sur trois ans. La faute à une conjoncture du bâtiment jusque-là mal orientée surtout en France où le groupe réalise encore le tiers de son activité, aux tensions politiques en Egypte et à des effets de change pénalisant. Bien que peu représentatif à l’échelle de l’exercice en raison de sa faible contribution, le chiffre d’affaires du premier trimestre laisse espérer la fin du purgatoire. Même handicapé par les devises dont l’impact est estimé à 7,3 points de croissance en moins (40 millions de manque à gagner), il est parvenu à progresser de 3,9% pour s’établir à un niveau nettement supérieur aux attentes à 573 millions et fait apparaître une forte dynamique interne de 10,8%. La performance a été alimentée par l’orientation favorable de quatre marchés de la construction sur lesquels le groupe a réalisé l’an dernier 75% de son activité et 77% de son excédent brut d’exploitation. Il s’agit des marchés indien, français, turc et américain. Dans le reste de l’Europe, l’activité en Italie et en Suisse a souffert des conditions climatiques difficiles tandis que l’Egypte a encore été pénalisée par des opérations militaires dans les régions d’implantation du groupe. Fidèle à sa stratégie de communication très conservatrice, la direction ne délivre pas de perspectives chiffrées pour cette année mais la poursuite des tendances favorables des quatre principaux marchés du groupe et le redressement espéré de l’activité en Suisse et en Italie permettent malgré tout de croire à une amélioration des comptes et à un rattrapage du titre. Le marché table pour cette année sur une croissance de 10% de l’excédent brut d’exploitation à 487 millions à partir d’un chiffre d’affaires en hausse de 2% à 2,6 milliards et à une progression de 20% du bénéfice net à 170 millions. Pour 2019, les deux agrégats de résultats devraient connaître des performances comparables. Et ce, avant la prise en compte d’opérations de croissance externe que le groupe a les moyens de saisir puisqu’à fin mars, son endettement net ne représentait plus que 39% des fonds propres. Valorisé sur la base d’une valeur d’entreprise de 7,5 fois l’excédent brut d’exploitation estimé pour cette année et de 6,5 fois celui anticipé pour 2019, le titre affiche une légère décote par rapport à un ratio moyen de 7,9 fois observé sur la période 2011-2017. Il est possible de se placer sur le dossier autour de 62,50 euros.
Notre conseil : achetez Vicat à 62,50 euros (code : FR0000031775) pour viser un objectif de cours de 71 euros.
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