Nexans : le coup de grâce!
Décidément, cet acteur de solutions de câblage, qui figure à notre sélection du « coin du spéculateur » à un prix de revient de 48,03 euros, réserve bien des déceptions. Après la…
Décidément, cet acteur de solutions de câblage, qui figure à notre sélection du « coin du spéculateur » à un prix de revient de 48,03 euros, réserve bien des déceptions. Après la démission surprise au printemps de son patron, Arnaud Poupart-Lafarge, moins de quatre mois à peine après la présentation d’un plan stratégique 2018/2022 « Paced for Growth » visant une augmentation de 25% du chiffre d’affaires par croissance interne et acquisitions et une amélioration de 1 point de la marge brute d’exploitation, le groupe annonce maintenant qu’il ne sera pas en mesure de remplir ses objectifs de l’exercice. En cause, les perspectives dans le domaine de la haute tension, qui était la branche la plus performante ces dernières années, ne seront pas au rendez-vous en raison de reports de cinq projets et de décalage dans le carnet de commandes. Et pour ne rien arranger, le groupe subit l’inflation des matières premières (plastiques et résines). Conséquences : l’excédent brut d’exploitation et le chiffre d’affaires devraient s’effondrer de respectivement 30% au premier semestre pour atteindre un point bas avant une inflexion de tendance sur la seconde partie de l’exercice. Mais pas suffisamment pour permettre au groupe d’améliorer ses performances comme envisagé initialement. Il vise désormais pour cette année sur une contraction de 15% de l’excédent brut d’exploitation à 350 millions (contre 411 millions en 2017). Pour l’instant, le groupe maintient les objectifs du plan stratégique à moyen terne arguant de plusieurs appels d’offre prévus en 2020/2021 dans la haute tension terrestres mais leurs atteintes s’avèrent difficiles et susceptibles d’être à leur tour ajustés en baisse. Cette nouvelle péripétie sur le groupe démontre l’absence d’un vrai patron à bord. La société précise que le process de recrutement du remplacement d’Arnaud Poupart-Lafarge est toujours en cours et qu’une annonce pourrait intervenir avant la publication le 26 juillet des comptes du premier semestre. Reste que le titre devrait demeurer durablement sous pression et que seule une OPA sur la société, contrôlée à 29% par le groupe chilien, Quinenco, et à 7,73% par Bpifrance, est susceptible d’inverser la tendance. Il nous semble préférable de tirer un trait sur le dossier en vendant à 30,56 euros.
Notre conseil : vendez Nexans (code : FR0000044448) à 30,56 euros.
Conseils sur acteur de solutions de câblage
Tous les conseilsNexans : une respiration bénéfique
La publication d’un chiffre d’affaires un peu en deçà des estimations au troisième trimestre a donné lieu à des prises de bénéfices salutaires et ne remet pas en cause les objectifs annuels ni les perspectives toujours aussi favorables à moyen terme.
Nexans, jusqu’où la hausse du titre?
Le titre de ce fabricant de câbles évolue à ses meilleurs niveaux depuis juillet 2007. Un parcours qui reflète le très bon début d'année du groupe et le potentiel du marché de l'électrification.
Nexans sur le marché porteur de l’électrification
En retrait de 13% depuis le début de l'année, le titre de ce fabricant de câbles n'est pas très cher à 12 fois ses profits. La perspective d'une poursuite du désengagement de l'actionnaire de référence nous semble intégrée.
Nexans, un titre injustement sous pression
Porté par les besoins d'électrification dans le monde, ce câblier a dépassé les attentes de rentabilité au premier semestre et a relevé ses objectifs de l'exercice. Le titre n'est pas cher mais la perspective d'un désengagement de l'actionnaire de référence, le chilien Invexans, bride le cours de bourse.