LDC : Pas de surprise, bonne nouvelle
Comme nous le laissions entendre dans le « coin du spéculateur » du dernier numéro (N° 1493) de la lettre de la Bourse paru hier matin, le leader français de la volaille…
Comme nous le laissions entendre dans le « coin du spéculateur » du dernier numéro (N° 1493) de la lettre de la Bourse paru hier matin, le leader français de la volaille a dévoilé en fin de semaine dernière un chiffre d’affaires parfaitement en ligne au titre du deuxième trimestre de son exercice 2018/2019 clos fin février. D’un montant de 960,5 millions d’euros, il reflète une solide croissance de 5,8% attribuée à la consolidation des récentes acquisitions et une bonne dynamique interne (+2,4%) alimentée à la fois par une hausse de 1,3% des volumes et à un effet prix positif. Celui-ci traduit la pertinence de la stratégie de recentrage de l’activité en Pologne vers les produits plus élaborés et donc plus rentables pour la partie volaille et la bonne performance de la marque Marie dans le pôle traiteur. Dans la volaille en France, le groupe a maintenu une croissance très correcte de 2,5% des ventes à périmètre et change constants au deuxième trimestre (après +2,2% en début d’année) au prix d’une accélération de la hausse des volumes (+2,7% après +1,5% au premier trimestre) liée à une montée en puissance de LDC auprès des industriels et des métiers de la restauration hors domicile. Quitte à sacrifier un peu les tarifs (-0,2 point d’effet prix).
Fidèle à sa stratégie très conservatrice en matière de communication, le groupe donne rendez-vous à la publication de ses comptes semestriels programmée le 21 novembre pour actualiser ses perspectives pour l’ensemble de l’exercice en tenant compte de la problématique lié au renchérissement des céréales qui, rappelons-le, représentent la moitié du prix de revient d’un poulet. Le message devrait être comme d’habitude très prudent mais le groupe a démontré par le passé sa capacité à gérer ces phases de tension sur les prix des matières premières. Il n’y a pas de raisons qu’il en soit autrement aujourd’hui. Des hausses de tarifs ont d’ores et déjà été adressées aux clients.
Nous ne sommes donc pas inquiets même si le titre devrait à court terme rester sous pression dans un contexte de marché défavorable et de forte aversion aux risques mais nous en avons tenu compte en fixant dans le « coin du spéculateur » une limite d’achat volontairement basse à 106,50 euros. Compte tenu de la baisse du titre depuis le début de l’été, nous considérons que la problématique du renchérissement des céréales est intégrée dans la valorisation revenue à des niveaux attractifs de 13 et 12,1 fois les profits pour cette année et 2019 sachant que la trésorerie nette de l’entreprise (201 millions fin février 2018) représente à elle-seule un peu moins de 11% de la capitalisation boursière.
Notre conseil : achetez LDC à 106,50 euros (code : FR0013204336) pour viser un objectif de cours de 147 euros.
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Tous les conseilsLDC : à la conquête de nouvelles de parts de marché
Profitant de la détente du prix des matières premières, le numéro un français de la volaille peut se permettre de réduire ses prix pour reconquérir des volumes et défendre la souveraineté alimentaire française. Comme prévu, les marges vont retrouver un niveau normatif mais le dossier est toujours bon marché.
LDC : toujours aussi solide !
Après avoir bénéficié d’un contexte exceptionnellement favorable sur son dernier exercice, le numéro un français de la volaille s’attend à une normalisation de ses marges tout en poursuivant sa croissance à un rythme soutenu grâce aux investissements et aux acquisitions. Malgré une trésorerie abondante au bilan, le dossier reste modestement valorisé en bourse.
LDC, une abondante trésorerie et une position de leader
Les prises de bénéfices dont fait l'objet ce leader français de la volaille depuis ses points hauts de 147 euros commencent à offrir des points d'entrée intéressants. A tout juste 9 fois les profits, le titre décote sur sa moyenne de long terme et la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 17% de la capitalisation boursière.
LDC, une belle visibilité pour la fin de l’exercice
Le leader français de la volaille et numéro deux pour la partie traiteur réalise un excellent premier semestre grâce au double effet de la hausse des prix de vente et de la reprise des volumes de volaille. Doté d'une bonne visibilité sur la fin de l'exercice décalé, le groupe n'hésite pas à relever son objectif de résultat opérationnel courant. Le titre n'est pas cher en tenant compte de l'abondante trésorerie nette.