Abeo : encore du potentiel?
Recommandé ici même le 24 septembre en « conseil du jour » sur les cours actuels (34,5 euros), le titre de cette affaire familiale, (contrôlée à 40,68% par le président, Olivier Estèves)…
Recommandé ici même le 24 septembre en « conseil du jour » sur les cours actuels (34,5 euros), le titre de cette affaire familiale, (contrôlée à 40,68% par le président, Olivier Estèves) spécialisée dans les équipements du sport et du loisir, s’est bien repris sur le dernier mois. La publication d’un chiffre d’affaires du deuxième trimestre meilleur que prévu (+29,6% à 57,4 millions contre 55,5 millions estimés) participe à la surperformance de la valeur avec dans le détail une forte hausse des facturations des branches sport et escalades, qui ont profité de plusieurs chantiers importants. Elle permet de compenser la contraction des revenus du pôle vestiaires imputable à une pénurie de main d’oeuvre pour réaliser les projets et au recentrage opéré sur la nouvelle filiale Prospec. Le plus prometteur pour les perspectives de la société concerne la forte progression (+21,4%) du carnet de commandes qui rend le management très confiant sur l’exercice. Il table sur une accélération de la dynamique du second semestre et se dit en ligne avec les attentes du marché visant une croissance organique de 5% à 7% du chiffre d’affaires (contre +5,2% au premier semestre). L’acquisition au début du mois de Fun Spot (40 à 50 millions de volume d’activité) devrait soutenir la tendance. D’autres opportunités de croissance externe sont à l’étude et entrent dans la stratégie de la société (près de 20 cibles rachetées depuis 2002). Raison pour laquelle une nouvelle augmentation de capital de 26,8 millions a été réalisée en février dernier. Cela doit lui permettre de financer ses ambitions. Rappelons qu’à moyen terme (horizon mars 2020), l’objectif est de dépasser les 300 millions de ventes (contre 240 millions espérés sur l’exercice en cours). La priorité est de renforcer le segment des équipements et des services dans le sport et le loisir en Europe et en Asie.
Dans l’immédiat, le marché table sur un résultat de 11,3 millions pour cette année et de 16 millions pour 2019. Des hypothèses valorisées à 22,8 et 16,2 fois, ce qui n’est pas donné mais il convient d’apprécier ces multiples avec la forte progression espérée des profits de respectivement 61,5% et 41,5% pour relativiser la cherté relative de la valeur.
Notre conseil : conservez Abeo (code : FR0013185857) pour viser un objectif de cours de 38 euros.
Conseils sur Abeo
Tous les conseilsOlivier Estèves, président directeur général d’ABEO : « les Jeux Olympiques constituent l’une des plateformes marketing les plus efficaces »
A moins de deux mois de l'ouverture de l'événement planétaire des Jeux Olympiques de Paris pour lequel son groupe est partenaire et fournisseur d'équipements dans trois disciplines, le patron d'Abeo fait le point sur le dernier exercice et affiche sa confiance dans les perspectives pour cette année.
Abeo, une bonne résilience avant les JO de Paris
Ce fabricant et distributeur mondial d'équipements de loisir et de sport est parvenu sur son dernier exercice à stabiliser sa rentabilité malgré une forte pression aux Etats-Unis sur le créneau du sportainment liée à la concurrence chinoise. Les mesures de restructuration ont été prises pour redresser la branche et permettre une accélération des performances dès cette année.
Olivier Estèves, président directeur général d’ABEO : « Les JO de Paris 2024 représentent un facteur de notoriété et d’images pour nos marques »
Formidable tremplin que représentent les Jeux Olympiques de Paris 2024 pour ce fabricant et distributeur mondial d'équipements de sport et de loisir. Son président fondateur, Olivier Estèves, nous dresse un bilan des comptes du premier semestre, et nous fait part des ressorts de son groupe et de sa confiance.
Abeo, une sanction trop sévère?
Ce fabricant et distributeur mondial d'équipements de loisir et de sport est sous pression en Bourse en cette fin d'année malgré un premier semestre plutôt résilient. Mais c'est le bilan tendu qui inquiète. Le titre vaut les fonds propres de la société.