LDC toujours aussi mal valorisé
Le leader français de la volaille dévoile un solide chiffre d’affaires semestriel et maintient son objectif de résultat opérationnel courant de 200 millions qu’il devrait dépasser. Pas de quoi justifier des niveaux de valorisation à la casse.
Grâce à un portefeuille de marques fortes dans la volaille (avec Maître Coq, Loué, Le Gaulois) et sur la partie traiteur (avec Marie et Traditions d’Asie), LDC réalise une première partie d’exercice solide. D’un montant de 2,1 milliard, son chiffre d’affaires a progressé de 8,4% grâce aux acquisitions réalisées en France et en Hongrie et à une dynamique interne très correcte de 3,9%. Dans le détail, le deuxième trimestre ressort en ligne avec cette tendance en hausse de 8,5% à 1,04 milliard dont une croissance organique de 4,1%. Les deux pôles du groupe ont contribué à la performance avec pour la « volaille France », une augmentation de 5% des ventes alimentée par les revalorisations tarifaires obtenues en fin d’année dernière des professionnels de la grande distribution. A l’international (Pologne et Hongrie), la forte croissance organique de l’activité (+21,2%) reflète le succès du repositionnement de LDC sur les produits à la découpe et à plus forte valeur ajoutée vendus localement et exportés vers l’Allemagne et le Royaume Uni. Enfin, sur la partie traiteur, la tendance est également satisfaisante (+2,1%).
Vers un dépassement de l’objectif de résultat opérationnel courant
De quoi confirmer un message positif pour l’ensemble de l’exercice à condition bien évidemment que les fêtes de fin d’année, qui constituent toujours une grosse période d’activité, se déroulent correctement. L’objectif est de viser un résultat opérationnel de 200 millions (contre 190,1 millions l’an dernier). Fidèle à sa stratégie conservatrice en matière de communication financière, le groupe est traditionnellement prudent et cette cible devrait donc être dépassée dans un environnement de prix des céréales favorable. Le marché se montre d’ailleurs plus ambitieux et anticipe d’ores et déjà 206 millions de bénéfice opérationnel.
Rien ne justifie que le titre soit aussi mal valorisé à 11,9 et 11 fois les profits attendus pour cette année et 2020 (contre un ratio moyen de 12,5 fois sur la période 2012-2018) alors que le trésorerie nette de la société de 135 millions espérée à la fin de l’exercice 2019/2020 représente déjà à elle-seule 6,9% de la capitalisation boursière.
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