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Robertet, une résilience à toute épreuve

Le titre de cette très belle affaire familiale spécialisée dans les ingrédients naturels résiste remarquablement bien à la crise sanitaire. Les comptes semestriels attendus mi-septembre donneront un aperçu des effets de l’épidémie sur la performance de l’entreprise alors que les deux fabricants suisses de parfums et d’arômes, Givaudan et Firmenich, campent toujours autour de table.

Robertet Pixabay.com
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Peu de valeurs peuvent se prévaloir d’afficher une performance boursière stable voire positive depuis le début de l’année. Avec un recul de 0,22%, le titre Robertet présente un encéphalogramme plat qui témoigne de sa résilience par rapport à son nouvel indice de référence, le SBF120 intégré depuis le 22 juin qui lui abandonne un peu plus 15% par rapport au 1er janvier. Alors il est vrai qu’avec un flottant assez étroit représentant 26,7% du capital et des échanges quotidiens réduits, la valeur n’est pas très liquide et reste trop confidentielle pour que des grosses gestions s’y intéressent. Même si le titre n’a pas retrouvé son niveau d’avant la crise (1068 euros le 12 février), il s’est vite repris après l’atteinte d’un point bas le 16 mars à 662 euros pour évoluer depuis la levée du confinement mi-mai dans une zone de fluctuations entre 890 et 990 euros. A ce stade, ce leader mondial des ingrédients naturels pour l’industrie des arômes et de la parfumerie n’a pas encore communiqué sur les effets de la crise sanitaire sur sa performance. Il le fera mi-septembre à l’occasion de la publication des comptes du premier semestre. Tout juste sait-on que le chiffre d’affaires du premier trimestre était parvenu à légèrement progresser de 1,2% à taux de change constants pour s’établir à 147,8 millions, soutenu par les branches arômes (+7,1%) et parfumerie (+1,5%).

L’indépendance de la société est non négociable

Mais la société ne se faisait pas d’illusions à l’époque sur les perspectives des prochains mois en tablant sur une dégradation. Quelle sera-t-elle? Difficile de faire projections avant la publication mi-septembre de la performance du premier semestre mais un coup d’oeil aux ventes de L’Oréal (-11,7%) et à celles de la branche parfumerie de LVMH (-29%) permet de se faire une première idée. Au-delà, la robustesse des fondamentaux de l’industrie de la parfumerie devrait faciliter un redressement assez rapide de l’activité de Robertet même si la réduction des flux touristiques et les difficultés du transport aérien continueront d’occasionner un manque à gagner. Pas au point de dissuader les fabricants suisses d’arômes et de parfums, Firmenich et Givaudan de sortir du capital de Robertet. Ils détiennent toujours respectivement 21,6% et 4,7% des titres de cette très belle affaire contrôlée à 47% par la famille Maubert depuis quatre générations qui a adressé une fin de non-recevoir à la demande de Firmenich d’associer leurs talents et d’entrer au conseil d’administration. Malgré la clarté du message, le titre continue de bien se tenir. Aussi conseillons-nous à nos abonnés déjà actionnaires du dossier de précieusement le conserver. Les autres attendront un reflux significatif de l’action, qui se paie 37 fois les bénéfices publiés en 2019, pour se positionner à l’achat.

Notre conseil : conservez Robertet (code : FR0000039091)   

Conseils sur Robertet

Tous les conseils
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Robertet : très décoté par rapport à Givaudan

Le spécialiste des ingrédients naturels renoue avec une dynamique soutenue qui laisse présager un bon millésime 2024 avec une potentielle amélioration des marges permise par le reflux des prix de l’énergie et de certaines matières premières. Il est beaucoup moins bien valorisé que le suisse Givaudan, présent à hauteur de 4,5% dans son capital.

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Robertet, la culture familiale de l’excellence

Contrôlé par la famille Maubert, ce leader mondial de produits naturels présent dans les parfums, les arômes, la santé et la beauté est très bien géré. Il dégage une marge nette supérieure à 10% et dispose d'un bilan sain. Après solide début d'année, le groupe se montre confiant. Des perspectives raisonnablement valorisées.

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Robertet : un premier trimestre prometteur

Le fabriquant de produits naturels pour les parfums, les arômes et les ingrédients répercute correctement l’inflation des matières premières et de l’énergie. La croissance à deux chiffres des ventes au premier trimestre laisse entrevoir un rebond des résultats cette année malgré le poids plus important des frais financiers.

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Robertet : La valorisation redevient attractive

Le spécialiste des produits aromatiques devrait consolider ses résultats en 2023 avant de renouer avec une croissance plus vigoureuse et plus rentable l’an prochain. La baisse du cours depuis trois mois reconstitue un potentiel haussier pour le titre alors que la dimension spéculative n’a pas disparu au regard de la présence de deux concurrents au capital.

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