Wallix encore à des cours d’achat
Différée d’un an en raison de la crise sanitaire, l’atteinte de la profitabilité de ce leader européen de la cybersécurité est repoussée au second semestre 2021. L’essentiel des investissements ont été réalisés et la société va pouvoir commercer à récolter les fruits de sa stratégie ambitieuse. Avec à terme l’objectif de devenir une cible sur un secteur en plein essor.
Co-fondé par Jean-Noël de Galzin et Amaury Rosset, respectivement actionnaires, président du directoire et directeur financier, Wallix est devenu un acteur européen du marché stratégique et très convoité de la cybersécurité. Soutenu en 2018 par la création en France et sur le vieux continent de la RGPD qui impose aux personnes morales (administrations et entreprises) de s’équiper en logiciels de protection des données contre les attaques, la crise sanitaire avec la généralisation du travail à distance a renforcé cette nécessité face au fléau du XXI siècle que constitue le piratage informatique. Avec à la clé des enjeux colossaux pour des entreprises et nombre d’entre elles en ont fait malheureusement l’amère expérience comme Saint-Gobain, Altran ou Eurofins Scientific pour ne citer que les plus enjeux. L’ambition de Wallix est de répondre à la menace du piratage informatique en apportant une offre de logiciels et de services à forte valeur ajoutée à ses clients. Pour y parvenir, le groupe s’est structuré à marche forcée depuis trois ans en investissant massivement dans une offre de logiciels, dans des équipes et dans un réseau de distribution pour devenir aujourd’hui un acteur majeur de la cybersécurité en Europe.
Un levier important sur les comptes de 2021
Encore en perte, Wallix a repoussé d’un an l’atteinte du point mort opérationnel au second semestre 2021 en raison de la crise sanitaire qui a freiné la dynamique de croissance du chiffre d’affaires sur la première partie de 2020 (+10% à 8,09 millions contre une hausse moyenne de 29% au premier trimestre avant l’apparition de la pandémie). Le groupe a malgré tout gagné 168 nouveaux clients et en compte 1200 à son portefeuille même si les prises de décision chez les potentiels prospects ont été inévitablement allongées avec la crise. Des entreprises de premier plan appartenant à l’industrie automobile et aéronautique auraient signé et des contrats ont également été gagnés dans le domaine de la santé. Arrivant au terme de son programme d’investissement massif, le groupe tablait à partir du second semestre 2020 sur une accélération de la croissance du chiffre d’affaires avec un effet de ciseaux important sur les comptes dès 2021. A terme, le business model développé par Wallix est vertueux avec une montée en puissance des prestations de services liées à la commercialisation des logiciels, sources d’une récurrence élevée du chiffre d’affaires. Celle-ci était déjà de 48% à fin juin. Enfin et c’est important, la structure financière de Wallix est suffisamment solide pour assurer la période de transition d’un an avant l’extériorisation des premiers bénéfices. A la fin du premier semestre 2020, le bilan faisant état de 23,5 millions de trésorerie nette et de 27 millions de fonds propres.
Un bilan solide
En matière de perspectives, le consensus de marché table pour 2020 sur un niveau de pertes comparable à celui de 2019 avec un déficit d’exploitation et une perte nette de 7,1 millions (contre -6,8 millions un an auparavant). Un déficit appelé à diminuer très sensiblement en 2021 avec un résultat d’exploitation négatif de 2,4 millions et une perte nette de 1,9 million avant l’extériorisation en 2022 des premiers bénéfices (résultat d’exploitation positif de 2,1 millions et profit net de 1,6 million). Dès 2021, Wallix ne devrait plus consommer de trésorerie et dégager ses premiers flux nets de liquidité positifs.
Une cible de choix
Capitalisée actuellement 121 millions, l’entreprise est valorisée 5,9 et 4 fois le chiffre d’affaires espéré pour 2020 (30,9 millions) et pour 2021 (42 millions). Ce qui ne nous paraît pas hors de prix face à un ratio moyen de 5,5 fois observé sur la période 2015-2019 et dans une perspective d’atteinte de la profitabilité. Sans compter la dimension spéculative réelle dont dispose la société sur le secteur stratégique de cybersécurité où des acteurs majeurs comme Atos ou Orange sont à l’affût d’opportunités de croissance externe.
Notre conseil : achetez Wallix à 20 euros (code : FR0010131409) pour viser un objectif de cours de 30 euros.
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