Wavestone, un cabinet de conseils très rentable
Très bien géré, ce cabinet de conseils dans la transformation de grandes entreprises a atteint l’an dernier une rentabilité record. Malgré l’inflation salariale et une pénurie de consultants, le groupe se montre confiant.
Parmi l’un des tous premiers cabinets de conseil indépendants en France, Wavestone pilote les projets de transformation des grandes entreprises présentes dans des domaines d’activité divers comme la banque et l’assurance, l’administration publique, l’aéronautique, l’automobile, la santé, l’environnement ou l’énergie. Les besoins sont colossaux et souvent sources d’économies ou de rentabilité pour les groupes qui initient les projets. Ces derniers seront, au pire, décalés dans le temps dans l’hypothèse d’une dégradation annoncée de la conjoncture. Les acteurs de l’automobile sont les plus vulnérables et l’administration publique devrait également réduire la voilure dans le sillage du scandale d’Etat avec McKinsey. En revanche, la demande demeure soutenue dans l’univers de la banque et de l’assurance, dans la santé et dans l’énergie. Raison pour laquelle le patron de Wavestone, Pascal Imbert, aborde le nouvel exercice 2022/2023 avec confiance malgré le manque de visibilité. Il vise ainsi un volume d’affaires de plus de 505 millions assorti d’une marge opérationnelle de l’ordre de 15%. Seul bémol, l’inflation salariale et la pénurie de consultants mais le groupe se montre confiant dans sa capacité à revaloriser le prix de ses prestations.
La trésorerie nette représente un peu plus de 6% de la capitalisation boursière
Traditionnellement prudente dans sa politique de communication, le groupe parvient toujours à dépasser ses objectifs. L’an dernier, il a dégagé une rentabilité record de 15,9%. L’autre atout concerne sa capacité à générer des flux nets de trésorerie et à disposer d’un bilan vierge de dettes avec une réserve de cash de 60,3 millions. Une manne financière que le groupe entend utiliser pour pousser ses pions aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. L’ambition est à l’horizon 2025 de hisser les revenus autour de 750 millions en maintenant un niveau de rentabilité très correct. Des perspectives valorisées pour cette année et 2023 à 17,4 et 16,9 fois. Ce qui est loin d’être hors de prix au regard de la trésorerie nette de la société de 60,3 millions qui représente à elle-seule un peu plus de 6% de la capitalisation boursière.
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