Bio-UV, un modèle de plus en plus rentable sur la thématique environnementale
Le groupe spécialisé dans les systèmes de désinfection des eaux continue de croitre à vive allure en dépit d’un contexte économique dégradé. La forte croissance devrait exercer un puissant levier sur les résultats déjà bénéficiaires et favoriser une politique de distribution généreuse.
C’est une très belle performance qu’a réalisé la société Bio-UV au premier semestre 2022. En dépit du contexte géopolitique tendu et des tensions sur les chaînes d’approvisionnement, ce spécialiste des systèmes innovants de désinfection de l’eau par ultraviolets, électrolyse de sel, ozone et oxydation avancée a vu son chiffre d’affaires bondir de 75% pour atteindre 28,1 millions d’euros. Une partie est certes liée à l’intégration de la société Corelec, acquise en fin d’année dernière et spécialisée dans l’électrolyse de sel, mais à taux de changes et périmètre constant, la croissance est tout de même ressortie à 17%, traduisant une forte dynamique des activités terrestre en France (eaux récréatives et industrielles), ainsi qu’un beau rattrapage des activités maritimes (eaux de ballast) après les retards enregistrés au deuxième semestre 2021.
Cette tendance semble appelée à se poursuivre d’après la direction qui peut d’ores et déjà s’appuyer sur un bon niveau de carnet de commandes (13,3 millions d’euros à fin juin). De quoi favoriser un nouveau saut au niveau de la rentabilité alors que l’an dernier, la marge brute d’exploitation était déjà passée de 10,3% à 16,8% du chiffre d’affaires en pro forma, c’est-à-dire avec l’effet positif de l’intégration de Corelec en année pleine. Avec une contribution de Corelec sur 12 mois, le bénéfice pourrait se rapprocher de 5 millions d’euros en 2022 d’après le bureau d’étude Euroland Corporate. Une estimation capitalisée un peu plus de dix fois seulement sur la base des cours actuels.
Au cœur des thématiques environnementales et durables
Coté bilan, la société apparait solide avec un endettement net contenu à 27,6 millions d’euros en fin d’année dernière malgré le rachat de Corelec pour 18 millions d’euros, tandis que les fonds propres dépassaient 30 millions d’euros. Preuve de sa confiance en l’avenir, la société a même versé un premier dividende de 0,05 euro par action. Montant qui devrait logiquement vite progresser dans le sillage des résultats. Positionnée au cœur des thématiques environnementales et durables, si chères aux investisseurs, avec sa mission de traiter l’eau pour pourvoir aux besoins des populations, Bio-UV devrait pouvoir s’affranchir des cycles économiques dans le futur.
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