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Synergie, des risques excessifs largement intégrés

Avec une trésorerie nette représentant 30% de sa capitalisation boursière, elle-même à peine supérieure à ses fonds propres, ce cinquième groupe européen du travail temporaire n’est vraiment pas cher et intègre des hypothèses de ralentissement des perspectives qui paraissent excessives.

Groupe Open pixaybay.com
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Faisant déjà partie de notre sélection du « coin du spéculateur », l’action Synergie paie un lourd tribut à la défiance des investisseurs. Depuis le début de l’année, son cours de bourse abandonne 25% mais le titre a commencé à corriger les excès sur le dernier mois en opérant un rebond de 18% appelé à se poursuivre selon nous. Pourquoi ? D’abord, le groupe a certes abaissé mi-septembre au moment de la publication des comptes semestriels son objectif de chiffre d’affaires annuel de 3 à 2,9 milliards en raison d’une baisse de régime de l’activité dans la plupart des pays à l’international (sauf en Italie et en Belgique) où il réalise 58% de ses facturations. Mais la dynamique du troisième trimestre est restée malgré tout forte en France (+10,6%) portée dans l’intérim par la bonne orientation des secteurs de l’aéronautique, le tourisme et l’événementiel et dans les services informatiques par une demande toujours forte des entreprises en transformation numérique. Au final, le chiffre d’affaires du troisième trimestre de 737,4 millions s’est apprécié de 5,3% (après +16,3% sur les trois premiers mois de l’année et + 7,6% au deuxième trimestre). Ensuite, la crise sanitaire a bouleversé les repères sur le marché du travail. De nombreux pans de l’économie souffrent d’une pénurie de personnel et Synergie devrait, par conséquent, moins souffrir de la dégradation de la conjoncture que lors des précédents retournements de cycles. Enfin, beaucoup moins sensible que l’intérim à un manque de visibilité sur l’économie, le pôle de services informatiques offre des atouts défensifs.

Une forte décote sur le ratio de long terme

D’ailleurs, à ce stade, le consensus des analystes financiers ne prévoit pas d’inflexion de tendance dans les perspectives pour cette année et 2023. Tout juste un ralentissement de la croissance l’année prochaine avec un chiffre d’affaires espéré de 3,02 milliards, un résultat opérationnel courant de 151 millions et un bénéfice net de 88 millions après des indicateurs anticipés pour cette année à respectivement 2,92 milliards, 143 millions et 84 millions. Rien ne justifie donc que le titre décote aussi fortement par rapport à un ratio de valorisation sur longue période (2010-2021) de 12,34 fois avec des multiples de seulement 7,9 et 7,5 fois. D’autant que le bilan de Synergie n’a jamais été aussi solide avec une trésorerie nette à fin juin de 201,7 millions qui représente à elle-seule 30% de la capitalisation boursière et des fonds propres de 566 millions à peine supérieurs à la valeur de la société en Bourse (663 millions). Nos abonnés non encore positionnés sur le dossier peuvent le faire vers 26 euros en y allant progressivement compte tenu du manque de visibilité du marché.

Notre conseil : achetez Synergie à 26 euros pour viser un objectif de cours de 32 euros (code : FR0000032658)

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