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Aubay pour miser sur le réveil du titre

Encéphalogramme plat depuis un an pour le titre de ce spécialiste des services du numérique. Le groupe a pourtant franchi le cap des 500 millions de chiffre d’affaires et se montre confiant pour la suite. La trésorerie nette de l’entreprise représente à elle-seule 12% de la capitalisation boursière.

Wavestone - Pixabay.com
Wavestone – Pixabay.com

Le titre Aubay est à la recherche d’un nouveau souffle en Bourse. Voilà un an maintenant qu’il affiche une performance quasi-nulle sans avoir démérité sur plus longue période avec une hausse de 91% sur trois ans. Reparti de façon équilibrée entre la France et le reste de l’Europe (Belgique, Luxembourg, Italie, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne), Aubay est un acteur de la transformation digitale des entreprises et s’adresse à un large éventail de secteurs d’activité comme la banque, la finance, l’assurance, l’industrie, l’énergie, les transports ou les télécoms. Le groupe est sur le point de dévoiler le 22 mars des comptes annuels sans surprise et de bonne facture puisque l’objectif d’une marge opérationnelle courante de l’ordre de 10% à 10,5% a été confirmé fin janvier à l’occasion de la publication d’un chiffre d’affaires pour la première fois au-dessus du seuil des 500 millions en croissance de 9,1% à 513,5 millions. Une dynamique obtenue aussi bien en France (+11,4%) que dans le reste de l’Europe (+7,1%) malgré un effet calendaire négatif lié à 2 jours ouvrés en moins en Italie, et 1 jours en moins en Belgique, Luxembourg et dans la zone ibérique. Bonne nouvelle préfigurant d’une robuste performance des résultats, le taux d’emploi des consultants s’est apprécié de 1 point pour se hisser à un niveau très élevé de 95%. De quoi logiquement pouvoir répercuter plus facilement l’inflation salariale dans les prestations tarifaires facturées aux clients.

Une bonne visibilité pour cette année

Pour cette année, le groupe se montre confiant. Un gros effort de recrutement a été réalisé l’an dernier pour étoffer de 7% les effectifs (7819 au total) dans un environnement de pénurie d’ingénieurs et le groupe démarre ce nouvel exercice avec un acquis de croissance solide. A ce stade et sans doute acceptera-t-il d’en dire davantage le 22 mars, il table pour cette année sur une nouvelle progression de 5% à 7% de ses revenus malgré une base de comparaison plus exigeante et un effet calendaire moins favorable avec deux jours ouvrés en moins. Les facturations devraient s’établir autour de 540 à 550 millions et la marge opérationnelle courante est espérée entre 9,5% et 10,5%, une fourchette volontairement large en début d’exercice et appelée être resserrée par la suite. Le consensus prévoit au titre du dernier exercice, pour cette année et 2024 une croissance du résultat opérationnel courant de 7% à 53,1 millions, de 3% à 54,7 millions et de 5,3% à 57,6 millions. Même trajectoire pour le bénéfice net. Des hypothèses valorisées à 16,9 et 16 fois pour cette année et l’an prochain. Des ratios inférieurs à la moyenne de long terme de 17,2 fois observée sur la période 2015-2021 sachant que la trésorerie nette d’Aubay estimée en fin d’année dernière autour de 80 millions représente à elle-seule 12,3% de la capitalisation boursière.

Notre conseil : achetez Aubay à 48 euros pour viser un objectif de cours de 56 euros (code : FR0000063737)

Conseils sur Aubay

Tous les conseils

Aubay, une abondante trésorerie en soutien

Après deux exercices 2021-2022 record, cet acteur du conseil et de l'ingénierie en haute technologie a vu sa performance se normaliser. Dans un contexte économique plus incertain, l'attentisme des donneurs d'ordre devrait peser sur la première partie de l'année. A 14,6 et 13,1 fois les profits estimés pour cette année et 2025, le titre reste bon marché sachant que l'abondante trésorerie nette de la société représente à elle-seule près de 18% de la capitalisation boursière.

Aubay : les fondamentaux restent intacts

Cette entreprise des services du numérique a logiquement été ralentie au deuxième trimestre par un nombre de jour ouvrés plus faible qu’en 2022. La direction confirme, malgré tout, les tendances favorables ainsi que les objectifs pour cette année. La trésorerie au bilan représente 14% de la capitalisation boursière.

DLSI Pixabay.com

Aubay, pas de ralentissement en vue

Le reflux sur les trois derniers mois du titre de ce spécialiste des services numériques offre une opportunité d'achat. Sa valorisation n'a rien d'excessive au regard de la trésorerie nette de la société qui représente un peu plus de 13% de la capitalisation boursière. Le groupe a fait état d'un bon début d'année et ne perçoit pas à ce stade d'inflexion de tendance.

Wavestone - Pixabay.com

Aubay pour sa visibilité et sa valorisation raisonnable

Malgré un solide premier semestre et une très bonne visibilité, cet expert de la transformation digitale n'échappe pas en bourse à la sinistrose des investisseurs. A 14,5 et 13,6 fois les profits estimés pour cette année et 2023, le titre n'est vraiment pas cher surtout en sachant que la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 11,5% de la capitalisation boursière.

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