Schneider Electric pour miser sur la visibilité et la solidité du bilan
Le reflux du cours de bourse de ce leader mondial de la gestion de l’énergie électrique constitue une opportunité de découvrir ce dossier de qualité à la fois peu endetté et générateur d’importants flux nets de trésorerie. La volatilité du marché incite à ne pas se précipiter.
Le titre Schneider Electric figure déjà au portefeuille d’actions françaises de la lettre. Pour nos abonnés non encore positionnés sur ce leader mondial de la gestion de l’énergie électrique, la récente baisse de 4% du titre sur le dernier mois offre une occasion d’acheter la valeur sans se précipiter au regard du regain de volatilité du marché. Graphiquement, un comblement de l’écart de cours (entre 135,04 euros et 136,42 euros) laissé entre les 3 et 4 janvier n’est pas exclu en cas d’excès de faiblesse de l’indice CAC 40. Pourquoi restons-nous positifs sur Schneider Electric au plan fondamental? D’abord parce que le groupe évolue sur la thématique très favorable à long terme de la transition énergétique avec une offre de solutions destinées à optimiser la gestion de l’énergie électrique appelée à progressivement remplacer les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz). Avec le développement de la voiture électrique, des villes connectées et de la numérisation de l’économique, le mix-énergétique devrait basculer en faveur de l’électricité. En tant que leader mondial, Schneider Electric est bien placé pour en tirer parti et accélère sur les métiers à forte valeur ajoutée des logiciels de gestion à distance et des services.
Un dividende en constante progression
Ensuite, le groupe est très présent en Chine avec une part un peu supérieure à 15% de son chiffre d’affaires. Le redémarrage de la deuxième puissance mondiale représente un atout au moment où la fragilité du secteur bancaire en Europe et aux Etats-Unis fait de nouveau craindre des risques de récession. Sur le dernier exercice, le groupe est parvenu de façon remarquable à gérer l’inflation des intrants et les perturbations dans les approvisionnements. Grâce à un bon pricing power, c’est à dire à une faculté à augmenter les prix de vente, la marge opérationnelle courante ajustée a pu légèrement s’apprécier de 0,3 point à 17,6% à partir d’un chiffre d’affaires en hausse de 18,2% à 34,18 milliards. A noter qu’en fin d’année dernière, le groupe n’observait pas de ralentissement puisque la dynamique des ventes a même accéléré (+16%) au dernier trimestre (contre +12,1% en cumulé sur les trois premiers trimestres). Ainsi, pour cette année, le groupe vise une nouvelle progression de 9% à 11% de ses revenus en comparable assortie d’une amélioration de 0,5 à 0,8 point de sa rentabilité. Enfin, dernier avantage et non des moindres dans un contexte où les conditions de financement pourraient se durcir, Schneider Electric génère d’importants flux nets de trésorerie (+19% à 3,33 milliards l’an dernier) et dispose d’un bilan solide avec un endettement net limité à 24,8% des fonds propres. Sa politique d’augmentation régulière de son dividende offre une visibilité et des garanties aux actionnaires. A 18,7 et 17,2 fois les profits estimés pour cette année et 2024, le titre n’est pas très cher.
Notre conseil : achetez Schneider Electric à 140 euros (code : FR0000121972) pour viser un objectif de cours de 155 euros.
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