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Chargeurs pour miser sur la réduction de la décote

Bien géré, ce holding, contrôlé par la famille Fribourg, présent dans les secteurs du luxe et de la communication des musées, est parvenu l’an dernier à plutôt bien tirer son épingle du jeu, abstraction faite de la décroissance de ses activités sanitaires. Le groupe est confiant cette année. Une perspective imparfaitement prise en compte dans la valorisation du dossier.

Chargeurs Pixabay.com
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En repli de 21% sur un an et tout juste stable depuis le début de l’année, le titre Chargeurs n’échappe pas au mouvement de défiance des investisseurs pour le compartiment des petites capitalisations. Son patron et principal actionnaire, Mickaël Fribourg avec 26,5% du capital n’a d’ailleurs pas hésité en septembre dernier à profiter de la faiblesse des cours pour renforcer sa participation à moins de 14 euros. Dans un environnement économique guère favorable l’an dernier et pénalisé par l’hyper-inflation, le groupe, présent dans les films de protection temporaire des surfaces, dans l’entoilage pour le secteur du luxe et dans la communication et l’aménagement intérieur des musées, est parvenu à tirer son épingle du jeu. Une performance masquée par l’atterrissage de sa branche d’équipements de santé (masques et combinaisons) lancée en pleine crise sanitaire et qui a porté les profits du groupe sur les exercices 2020 et 2021. L’an dernier, les ventes ont fondu pour revenir de 94,8 à 6 millions et le résultat opérationnel d’activité a chuté de 21,7 à 4,3 millions. Raison pour laquelle le compte d’exploitation de Chargeurs fait apparaître sur le dernier exercice une contraction de 10,5% du résultat opérationnel d’activité à 45,4 millions pour un chiffre d’affaires en légère croissance de 1,3% à 746,4 millions tandis que le bénéfice net s’est inscrit en recul de 27,8% à 22,1 millions. Mais une fois retraité du pôle santé, le résultat opérationnel d’activité et le profit net se sont respectivement appréciés de 41,7% et de 16,1% à partir de revenus en hausse de 8,1%.

A l’affût d’opportunités de croissance externe dans le luxe

Dans le détail, la performance a été alimentée par les métiers de l’entoilage pour le secteur du luxe et de la communication des musées. En revanche, les films de protection temporaire des surfaces a vu sa tendance se dégrader au second semestre sous l’effet d’un déstockage des clients. Pour autant et c’est la bonne nouvelle, la visibilité s’améliore en ce début d’année et laisse espérer un redémarrage de l’activité sur la deuxième partie de l’année. Pour les musées, le carnet de commandes est plein et un chiffre d’affaires de plus de 120 millions est anticipé (contre 87,2 millions l’an dernier). Même tendance favorable pour l’entoilage. Le consensus de marché vise sur l’année un chiffre d’affaires de 792,8 millions, assorti d’un résultat opérationnel de 50,4 millions et un bénéfice net de 27,5 millions. A l’horizon 2025, le groupe valide sa feuille de route tablant sur 1 milliard de facturations et 100 millions de profit opérationnel. Une hypothèse pas encore intégrée par le marché qui suppose la réalisation d’acquisitions. Le groupe se montre ambitieux en la matière grâce à un bilan solide doté en fin d’année dernière d’un endettement net de 174,7 millions représentant 60% des fonds propres. Son objectif est de boucler une opération structurante dans le domaine du luxe. En attendant, le titre se paie 11,6 et 8,5 fois les profits estimés pour cette année et 2024, ce qui n’est pas cher au regard d’une moyenne de long terme de 16,3 fois observée sur la période 2013-2022.

Notre conseil : achetez Chargeurs à 14 euros pour viser un objectif de cours à 16,5 euros (code : FR00000130692)

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