Bilendi, l’intelligence artificielle au service des clients
Ce panéliste européen associe l’intelligence artificielle à ses services pour offrir davantage de valeur ajoutée à la valorisation des données recueillies. A 14,4 et 11,5 fois les profits estimés pour cette année et 2024, le titre n’est pas très cher. Disposant d’un bilan sans dette, le groupe confirme ses ambitions moyen terme.
Panéliste européen disposant d’une large couverture sur le vieux continent avec une présence dans de nombreux pays, Bilendi travaille pour les grands acteurs d’enquêtes d’opinion et d’instituts de sondage comme le français Ipsos, Kantar ou Gfk. Grâce à des outils technologiques performants, le groupe est chargé de collecter, de gérer et de valoriser la donnée pour les clients. Il dispose d’un panel de 2,2 millions de personnes suffisamment représentatif des populations. Sa stratégie vise à grossir par croissance externe. Il a ainsi racheté à la fin de l’année 2021 l’allemand Respondi qui lui a permis de franchir une nouvelle étape dans son plan stratégique à horizon 2026 visant un chiffre d’affaires de 100 millions et une marge brute d’exploitation de l’ordre de 20% à 25%. L’an dernier, le dernier paramètre se situait déjà dans le bas de la fourchette fixée à 20,9% à partir de revenus de 61,5 millions.
Le groupe n’est pas endetté
Le début de l’exercice a souffert d’une base de comparaison exigeante mais l’activité de 13,8 millions s’est tout de même appréciée de 4,4% à taux de change constants. Après deux premiers mois atones, la dynamique semble avoir redémarré depuis le mois de mars. Le groupe entend capitaliser auprès de ses clients sur sa nouvelle plateforme d’études interactive dotée d’intelligence artificielle, Bilendi Discuss, « alimentée par ChatGPT et l’IA interne. Elle est adaptée aux chercheurs en quête d’un outil fluide et intuitif pour obtenir des informations plus approfondies et plus humaines ». La publication le 25 juillet du chiffre d’affaires du premier semestre sera un bon test pour apprécier la trajectoire de l’exercice. Le consensus de marché recueilli par Factset vise une progression de près de 11% de l’excédent brut d’exploitation à 14,3 millions pour une hausse de 6,5% des revenus à 65,5 millions tandis que le bénéfice net est espéré à 5,4 millions (contre 4,4 millions l’an dernier). Pour 2024, les trois indicateurs continueront de s’apprécier à 16,1 millions, à 70,9 millions et à 7 millions. Ces hypothèses sont valorisées à 14,4 et 11,5 fois, ce qui n’a rien d’excessif pour un groupe doté d’un bilan sans dette et de perspectives de croissance ambitieuses à l’horizon 2026.
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