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Alstom pour jouer la hausse des marges

Les prises de bénéfices depuis un mois dont fait l’objet ce numéro deux mondial de l’industrie ferroviaire paraissent excessives et offrent des points d’entrée. Grâce à un carnet de commandes record, la visibilité est excellente et les marges vont se redresser.

Alstom Pixabay.com
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Présente au portefeuille « d’actions françaises » de la lettre, la position sur Alstom a été renforcée le 14 mars dernier à un prix de 25,60 euros et son reflux à moins de 25 euros nous incite à recommander à nos abonnés de revenir sur le numéro deux mondial des équipements ferroviaires, derrière le chinois, CRRC. Certes, le fait que l’Etat allemand de Basse Saxe renonce à continuer de s’équiper en trains à hydrogène, après la réception d’une première commande en août 2022, n’est pas une bonne nouvelle pour Alstom mais il est trop tôt pour en tirer des conclusions sur l’avenir de cette nouvelle technologique jugée encore trop chère. Dans l’immédiat, le potentiel de l’action reste étroitement corrélé à la trajectoire de deux indicateurs. D’abord, celle de l’évolution de la marge d’exploitation ajustée lourdement pénalisée depuis deux ans par l’intégration difficile de Bombardier Transport en raison de contrats remportés à des conditions de rentabilité très insuffisantes, voire négatives. Ce stock de projets à risque est désormais sous contrôle et doit progressivement diminuer au fur et à mesure des livraisons. Fin juillet au moment de la présentation du chiffre d’affaires du premier trimestre de l’exercice 2023/2024 clos fin mars, l’objectif annuel de hisser la marge d’exploitation ajustée à environ 6% a été confirmé. A moyen terme, c’est à dire à l’horizon 2025/2026, elle devrait pouvoir se situer dans une fourchette comprise entre 8% et 10% avec l’extinction des commandes non rentables de Bombardier Transport et la montée en puissance des synergies de rapprochement avec la maison-mère (400 millions sur l’exercice 2024/2025 et 475 à 500 millions sur l’exercice 2025/2026).

La génération de flux nets de trésorerie appelée à doubler entre cette année et l’année prochaine

Ensuite, le deuxième agrégat très suivi sur Alstom concerne sa génération de flux nets de trésorerie et par voie de conséquences, la solidité du bilan. Souvenez-vous que la forte consommation de trésorerie au premier semestre de l’exercice 2021/2022 avait mis la communauté financière en émoi. Le groupe avait été obligé d’investir pour pouvoir honorer le carnet de commandes à marge nulle de sa filiale Bombardier Transport. Le marché s’était alors inquiété d’une possible augmentation de capital d’Alstom. Depuis, le groupe est parvenu à redresser la tendance en générant sur l’ensemble du dernier exercice des flux de liquidité de 199 millions et il demeure confiant cette année pour qu’elle soit significativement positive (elle est estimée par le consensus de marché à 266 millions et à 538 millions l’an prochain). Avec un endettement net anticipé à la fin de cet exercice à 2,44 milliards pour des fonds propres de 9,13 milliards, le groupe ne devrait visiblement pas avoir besoin d’argent frais. De quoi se focaliser sur l’excellente visibilité que procure son carnet de commandes. A fin juin, il s’élevait à un record de 87 milliards et représentait cinq années de chiffre d’affaires. Pour les trois prochaines années, il devrait générer entre 38 et 40 millions de facturations selon le management. A 15,2 et 10,7 fois les profits estimés pour cette année et l’an prochain, le titre n’est pas cher.

Notre conseil : achetez Alstom à 24,50 euros pour viser un objectif de cours de 35 euros (code : FR0010220475)

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