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Synergie protégé par son bilan

Sur un marché de l’emploi tendu où beaucoup de secteurs d’activité restent confrontés à une pénurie de main d’oeuvre, ce cinquième acteur européen du travail temporaire résiste au ralentissement de la conjoncture. Ses perspectives sont très imparfaitement prises en compte sachant que la trésorerie nette de la société représente déjà à elle-seule 35% de la capitalisation boursière.

Déjà inclus à notre sélection du « coin du spéculateur », le titre Synergie peine en bourse. Par rapport à ses niveaux de 41 euros observés en septembre 2021, il perd près de 22%. Comme tous les acteurs du travail temporaire (DLSI ou Groupe Crit), Synergie est très mal valorisé en bourse. Sans doute la faute à une désaffection des investisseurs pour le compartiment des petites capitalisations qui donnent la priorité aux valeurs les plus liquides de l’indice SBF120. Le manque de visibilité lié à la dégradation de la conjoncture rend également les boursicoteurs plus prudents sur les sociétés d’intérim réputées sensibles au cycle. Sauf que la pandémie a complètement bouleversé le monde du travail et créé de graves pénuries de personnel qualifié dans de nombreux secteurs clé de l’économie que ce soit dans la restauration ou dans l’aéronautique. Raison pour laquelle des groupes comme Synergie font preuve de résilience à ce stade. Cela s’est traduit au premier semestre par une croissance très correcte de 5,7% du chiffre d’affaires à 1,51 milliard malgré une base de comparaison exigeante liée à la forte reprise post-covid. D’un trimestre à l’autre, la dynamique a même légèrement accéléré (+6,4% après +4,9% en début d’année). Synergie doit dévoiler ses résultats semestriels le 20 septembre après bourse.

La trésorerie nette représente 35% de la capitalisation boursière

Aucune mauvaise surprise n’est anticipée pour ce cinquième acteur européen du travail temporaire présent dans 17 pays à travers un réseau de 800 agences. Depuis 2018, le groupe a eu la pertinence de diversifier son activité dans les services informatiques, un métier beaucoup moins cyclique que l’intérim et porté par la transformation digitale des entreprises. A ce stade, le consensus recueilli par Factset vise sur l’année une croissance de 6,5% du résultat opérationnel courant à 147 millions pour un chiffre d’affaires en hausse de 8,7% à 3,17 milliards tandis que le bénéfice net devrait s’apprécier de 6% à 87 millions. Pour 2024, les premières projections font état d’un résultat opérationnel courant de 153 millions à partir d’un montant de revenus de 3,27 milliards et d’un profit net de 91 millions. Des perspectives valorisées à seulement 9,1 et 8,8 fois alors qu’en moyenne sur la période 2010-2022, le titre Synergie s’est payé 12,1 fois. La décote est d’autant plus excessive que la structure financière du groupe n’a jamais été aussi solide. En fin d’année, elle devrait faire apparaître une trésorerie nette de 279 millions qui représente à elle-seule 35% de la capitalisation boursière. Nos abonnés, non encore actionnaires, de la valeur peuvent l’acheter à 31 euros.

Notre conseil : achetez Synergie à 31 euros pour viser un objectif de cours de 40 euros (code : FR0000032658)

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Mare Nostrum - Pixabay.com

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