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LDC : un bon élève dans son secteur

Le numéro un français de la volaille parvient à maintenir un bon niveau de croissance de ses ventes et des marges très correctes sur un secteur pourtant difficile. La robustesse de son bilan lui confère un atout supplémentaire et l’élargissement du flottant pourrait convaincre les investisseurs encore sceptiques.

En hausse d’environ 10% depuis le début de l’année, l’action LDC tire son épingle du jeu sur un secteur fragilisé par la baisse du pouvoir d’achat des ménages et la pression de la grande distribution. Il faut dire que le numéro un français de la volaille avec ses marques Loué, Le Gaulois et Maitre Coq parvient à maintenir une bonne dynamique de ses ventes comme l’a encore montré la croissance de 10,5% de son chiffre d’affaires au premier semestre de l’exercice 2023/2024. Si les acquisitions (les œufs Matines, Ovoteam et Galina Maine) participent à cette évolution favorable, la croissance organique de 8,2% n’est pas négligeable malgré un repli des volumes en volaille provoqué principalement par le virus de l’Influenza aviaire. Le groupe qui est également présent dans les plats cuisinés avec la marque Marie a su profiter des revalorisations tarifaires obtenues au cours de l’exercice précédent sur l’ensemble des familles commercialisées, même s’il a commencé à rebaisser ses prix en volaille et à reprendre des opérations promotionnelles grâce à la détente du prix des matières premières (prix du vif). Au regard de cette première partie d’exercice très satisfaisante, la direction se dit confiante dans sa capacité à dépasser son objectif de rentabilité opérationnelle courante initialement fixé autour de 5% du chiffre d’affaires (5,1% sur l’exercice précédent) et ambitionne toujours de hisser les ventes à plus de 7 milliards d’euros à l’horizon 2026/2027 avec un excédent brut d’exploitation de près de 560 millions d’euros en progression de 40% sur cinq ans.

Vers une politique actionnariale plus dynamique

Ces objectifs paraissent réalistes au regard de la capacité de la société à gagner des parts de marché, à augmenter ses prix lorsqu’il le faut et à bien gérer ses marges. Le consensus des analystes financiers table pour l’année en cours sur un bénéfice de 258 millions d’euros, capitalisé raisonnablement 8 fois sur la base des cours actuels. La valorisation est d’autant plus modérée que le groupe disposait à a fin du dernier exercice d’une trésorerie nette de 380 millions d’euros, équivalente à 18% de la capitalisation boursière. Un trésor de guerre qui devrait encore grossier pour dépasser 450 millions d’euros à la fin de l’exercice en cours. De quoi limiter le risque de baisse sur l’action. Reste que le dossier a du mal à s’imposer auprès des investisseurs en raison du secteur d’activité difficile, de la faiblesse du flottant (17% du capital) et d’une politique de distribution jugée trop conservatrice au regard de l’abondante trésorerie. Des efforts ont néanmoins été accomplis ces derniers mois puisque le groupe a augmenté cette année son coupon de 35% pour le porter à 2,70 euros par action (il procure un rendement de 2,2%) même si ce montant est largement perfectible. La direction a par ailleurs l’intention d’élargir le flottant par des cessions de titre de la part des familles Lambert, Chancereul, Huttepin et Guillot qui détiennent 69,3% du capital et éventuellement à l’occasion d’une augmentation de capital en cas de grosse acquisition. Enfin, le groupe est suivi par de nouveaux bureaux d’analyse financières. Des initiatives qui ont permis à l’action d’atteindre un pic annuel à 134 euros avant de refluer à moins de 120 euros.

Notre conseil : on pourra commencer à revenir sur le dossier en cas de repli sous 115 euros. Code Isin : FR0013204336.

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LDC :   à la conquête de nouvelles de parts de marché

Profitant de la détente du prix des matières premières, le numéro un français de la volaille peut se permettre de réduire ses prix pour reconquérir des volumes et défendre la souveraineté alimentaire française. Comme prévu, les marges vont retrouver un niveau normatif mais le dossier est toujours bon marché.

LDC :  toujours aussi solide !

Après avoir bénéficié d’un contexte exceptionnellement favorable sur son dernier exercice, le numéro un français de la volaille s’attend à une normalisation de ses marges tout en poursuivant sa croissance à un rythme soutenu grâce aux investissements et aux acquisitions. Malgré une trésorerie abondante au bilan, le dossier reste modestement valorisé en bourse.

LDC, une abondante trésorerie et une position de leader

Les prises de bénéfices dont fait l'objet ce leader français de la volaille depuis ses points hauts de 147 euros commencent à offrir des points d'entrée intéressants. A tout juste 9 fois les profits, le titre décote sur sa moyenne de long terme et la trésorerie nette de la société représente à elle-seule 17% de la capitalisation boursière.

LDC pixabay.com

LDC, une belle visibilité pour la fin de l’exercice

Le leader français de la volaille et numéro deux pour la partie traiteur réalise un excellent premier semestre grâce au double effet de la hausse des prix de vente et de la reprise des volumes de volaille. Doté d'une bonne visibilité sur la fin de l'exercice décalé, le groupe n'hésite pas à relever son objectif de résultat opérationnel courant. Le titre n'est pas cher en tenant compte de l'abondante trésorerie nette.

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