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Ipsen : un pipeline qui tient la route

Le groupe biopharmaceutique dispose de relais de croissance suffisants pour compenser la concurrence de son produit phare Somatuline par les génériques. A commencer par les produits de sa nouvelle filiale Albireo. Le dossier reste faiblement valorisé au regard des perspectives de croissance et de la trésorerie au bilan.

Alors que son produit phare, Somatuline (préconisé pour le traitement des tumeurs de l’intestin et du pancréas) continue de souffrir de la concurrence des génériques (notamment le produit du groupe indien Cipla qui a obtenu une autorisation de mise sur le marché américain il y a deux ans),  Ipsen parvient malgré tout à reprendre la main grâce à ses succès sur le segment des neurosciences dont les ventes ont progressé de 24,5% sur les neuf premiers mois de l’année et des maladies rares, avec la gamme de produits récupérée du rachat de la société Albireo Pharma en mars dernier pour près d’un milliard de dollars (modulateurs d’acides biliaires pour le traitement des maladies hépatiques rares). Les ventes du pôle maladies rares ont ainsi 76 millions d’euros sur neuf mois. Au final, le chiffre d’affaires consolidé sur neuf mois s’élève à 2,3 milliards d’euros, en croissance organique de 7,1% (6,5% au troisième trimestre). En reprenant Albiero et son produit vedette Bylvay, un inhibiteur du transport iléal des acides biliaires, Ipsen a aussi mis la main sur d’autres traitements prometteurs pour les maladies hépatiques cholestatiques rares chez l’enfant et l’adulte, ainsi que sur un portefeuille de produits innovants à fort potentiel en cours de développement. L’objectif est de consolider le pipeline du laboratoire pour réduire sa dépendance au Somatuline en capitalisant sur le succès des grandes plateformes comme Dysport, préconisé contre l’incontinence urinaire et les contractions musculaires, ou encore Cabometyx, préconisé pour le traitement du carcinome rénal. Bonne nouvelle, en août dernier, les autorités de santé américaines (FDA) ont approuvé le traitement Sohonos, pour les personnes atteintes de fibrodysplasie ossifiante progressive.

Un bilan solide qui autorise de nouveaux relais de croissance

A quelques semaines de la fin de l’année, la direction d’Ipsen a confirmé les objectifs annuels qui avaient été relevés en juillet dernier, à savoir une croissance des ventes totales supérieure à 6% à données comparables et une marge opérationnelle de plus de 30%. L’acquisition coûteuse d’Albireo aura un impact négatif sur le bénéfice par action d’Ipsen jusqu’en 2024 avant de contribuer positivement. Le consensus des analystes financiers table pour cette année sur un bénéfice en léger repli à 617 millions d’euros avant un rebond à plus de 700 millions en 2024. Des prévisions capitalisées respectivement 14 et 12,2 fois qui n’ont rien d’excessives au regard des perspectives de croissance offertes par les nouveaux produits en développement et de la trésorerie nette au bilan qui devrait rester positive cette année malgré le rachat d’Albireo et dépasser le milliard d’euros dès 2025

Notre conseil : achetez Ipsen à 100 euros pour viser 125 euros à un horizon de 18 mois. Code Isin : FR0010259150.

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Ipsen : des relais de croissance prometteurs

Le laboratoire a été sanctionné par les marchés malgré le relèvement de ses prévisions annuelles et une belle avancée dans le développement de son portefeuille de médicaments qui pèse temporairement sur les marges. La valorisation est toujours aussi modérée malgré un bilan sans dette.

Ipsen : des relais de croissance prometteurs

Le groupe biopharmaceutique s’attend à une nouvelle érosion de ses marges en 2024 en raison de dépenses accrues en recherche et développement et des coûts de lancements de quatre nouveaux produits destinés à soutenir la croissance future. Le dossier reste faiblement valorisé dans la perspective d’une accélération des résultats dès 2025 et au regard de la robustesse du bilan.

Ipsen, en phase de reconquête

Le laboratoire pharmaceutique peine encore à convaincre les marchés de sa capacité à compenser l’effet négatif du lancement d’un générique des deux côtés de l’Atlantique sur son médicament phare. Il devrait y parvenir à mesure que son nouveau plan stratégique sera déployé. Son activité au premier trimestre s’est révélée très solide.

Ipsen, une valeur pharmaceutique à contretemps

Le laboratoire pharmaceutique est à la traine par rapport aux autres valeurs santé. Mais il est en phase de reconquête : son chiffre d’affaires sur l’année s’inscrira en hausse malgré l’impact du Covid, le risque générique sur son produit phare ne s’est pas encore manifesté, et sa valorisation est désormais modérée.

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