Gévelot : toujours très sous-évalué par rapport au cash !
Le spécialiste des pompes volumétriques pour le pétrole et l’industrie profite d’un environnement favorable sur ses activités. Malgré un beau parcours depuis le début de l’année, l’action est toujours aussi bon marché au regard du trésor de guerre accumulé au bilan et qui représente à lui seul les deux tiers de la capitalisation boursière.
Tout va bien pour Gévelot ! Cette société familiale dont l’origine remonte au 19 ème siècle avec la fabrication de sabres pour la Gendarmerie Royale, puis de cartouches pour armes à feu, s’est recentrée au fil des ans, et après maints changements de métiers, dans la fabrication de pompes volumétriques destinées principalement au secteur du pétrole et du gaz ainsi que de l’industrie. Le principal débouché est toutefois le pétrole qui évolue dans un environnement plutôt favorable depuis deux ans, avec des prix du baril élevés permettant aux compagnies de poursuivre leurs travaux d’exploration et de production. C’est la raison pour laquelle le chiffre d’affaires a progressé l’an dernier de 11,7% pour atteindre 151,2 millions d’euros. Le résultat opérationnel a augmenté moins vite (7,5%) en raison de la hausse des charges de structure et d’un mix produit moins favorable l’an dernier. Ce résultat intègre par ailleurs, comme en 2022 des redevances de 5,4 millions sur un contrat de licence dont l’échéance finale interviendra en juin 2024. Une manne qui va donc disparaitre en 2025 mais qui est compensée par la forte hausse des produits financiers permise par l’effet des taux d’intérêts élevés sur la rémunération de la trésorerie pléthorique au bilan. Le résultat financier, aidé aussi par une reprise de provision de 1,1 million, a atteint 4 millions en 2023 contre un résultat négatif de 2,3 millions un an plus tôt, ce qui explique pourquoi le bénéfice fait un bond de 66% pour atteindre 13,3 millions.
124 millions d’euros de cash au bilan
Si les clignotants sont au vert au niveau des résultats de Gévelot, ils le sont encore plus au niveau du bilan puisque la principale particularité du groupe est de détenir un trésor de guerre colossal constitué du report des résultats passés et de la vente de certaines activités. La trésorerie nette à fin décembre atteignait ainsi 124 millions d’euros et représente à elle seule les deux tiers de la capitalisation boursière du groupe. A cela s’ajoute un patrimoine immobilier estimé à 5 millions d’euros générant chaque année des loyers de l’ordre de 1 millions d’euros au niveau de la maison mère en tenant compte du produit d’autres prestations diverses. C’est donc sans difficulté que le groupe va pouvoir augmenter son dividende de 25% cette année pour le hisser à 5 euros par action. Sur la base des cours actuels, il procure un rendement de 2%. Au regard de la réserve de cash, son niveau reste perfectible même s’il faut s’attendre à une baisse des résultats l’an prochain liée à la fin des redevances sur le contrat de licence. En tenant compte de cette perspective, la base de résultat annuelle normative du groupe ressort plutôt autour de 8 millions d’euros. Un montant capitalisé 23 fois mais ce ratio retombe à moins de 8 fois après retraitement de la trésorerie.
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Conseils sur Gévelot
Tous les conseilsGévelot : une solidité à toute épreuve
Le fabricant de pompes volumétriques pour le pétrole, l’alimentaire et l’industrie a quadruplé ses bénéfices au premier semestre 2023 dans une conjoncture pétrolière favorable et dans un contexte de taux très propice à la rémunération de son trésor de guerre qui couvre près de 80% de la capitalisation boursière.
Gevelot : une trésorerie désormais mieux rémunérée
Le fabricant de pompes volumétriques pour le pétrole, l’alimentaire et l’industrie retrouve des niveaux de résultats plus satisfaisants mais encore perfectibles. Il va surtout profiter de la remontée des taux d’intérêt pour rémunérer avantageusement sa trésorerie.
Gévelot conserve un beau trésor de guerre
Le spécialiste des pompes n’a pas été épargné par la crise sanitaire, mais sa trésorerie pléthorique, dont le montant dépasse la capitalisation boursière, lui permettra de rebondir très rapidement.
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