Vicat, du rendement pas cher
Cette vieille affaire familiale spécialisée dans la production de ciment aux quatre coins du monde décote de moitié par rapport à ses fonds propres et offre un rendement proche de 6%.
Monté récemment jusqu’à 38 euros, le titre Vicat reflue autour de 34 euros. L’exposition importante de ce cimentier, contrôlé à près de 65% par la famille Merceron-Vicat, à la France, son premier marché (avec 30% de son chiffre d’affaires), n’est sans doute pas étrangère aux prises de bénéfices dont fait l’objet l’action. Pour autant, si la crise politique pourrait limiter le redressement du marché du logement en France, le groupe a été sélectionné pour approvisionner un important chantier d’infrastructure ferroviaire situé dans le sud-est de l’hexagone, ce qui devrait lui permettre de plutôt bien tirer son épingle du jeu. Ailleurs, les Etats-Unis avec la production à pleine capacité de l’usine de Ragland en Alabama et le rebond des volumes de ciment en Californie, et les pays émergents (Turquie, Inde et Kazakhstan) tirent la dynamique du groupe. Ainsi, au premier trimestre, le chiffre d’affaires s’est inscrit en hausse de 7,9% à 911 millions. Et, ce dans un contexte de prix beaucoup plus favorable grâce à l’accalmie des prix de l’énergie.
La capitalisation boursière est inférieure de moitié aux fonds propres du cimentier
Raison pour laquelle le groupe affiche sa confiance pour l’ensemble de l’exercice. Le consensus agrégé par Factset vise un excédent brut d’exploitation de 780 millions pour cette année et 802 millions en 2025 (contre 740 millions en 2023) et un profit net stable à 257 millions puis en croissance à 261 millions l’an prochain à partir de chiffre d’affaires espérés à 4,07 et 4,24 milliards (contre 3,94 milliards l’an dernier). Des hypothèses valorisées à seulement 5,9 et 5,7 fois. Autre caractère bon marché de la valeur : sa capitalisation boursière est inférieure de moitié aux fonds propres de la société estimés en fin d’année à 3,06 milliards. Une décote excessive qui peut s’expliquer par l’appartenance du groupe au secteur cimentier réputé pour être très polluant et par conséquent peu compatible avec les critères ESG recherchés par les fonds d’investissement. En attendant, la dimension familiale de l’entreprise permet une forte visibilité sur la politique de distribution. En retenant une stabilité du dividende à 2 euros par action sur l’exercice 2024, le rendement ressortirait au niveau attractif de 5,9%.
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Tous les conseilsVicat, encore du potentiel !
A moins d'une nouvelle flambée des prix de l'énergie dont l'industrie cimentière est très sensible, ce groupe familial devrait continuer de voir sa rentabilité s'améliorer et son endettement net diminuer. Des perspectives imparfaitement prises en compte dans le marché à 6,4 et 6,3 fois les profits sachant que la capitalisation boursière décote de 46% par rapport aux fonds propres du cimentier.
Vicat, rentabilité et désendettement au menu
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Ce cimentier fait partie des rares sociétés à relever ses objectifs de l'année. Malgré son très beau parcours depuis le début de l'année, le titre décote de moitié sur les fonds propres du groupe et le rendement de 5,6% est attractif.
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