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Interparfums : une valorisation plus raisonnable

Le fabricant de parfums de prestiges sous licence évolue sur un secteur assez défensif et peut défendre ses marges en modulant ses frais de publicité. La montée en puissance des parfums Lacoste constituera un catalyseur essentiel pour la croissance des ventes et des profits à moyen terme.

Interparfums Pixabay.com
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L’attribution d’une action gratuite pour dix anciennes, survenue le 28 juin, n’a pas empêché l’action Interparfums de refluer avec l’ensemble du marché et même davantage puisqu’elle perd environ 15% de sa valeur depuis le début de l’année. Le fabricant de parfums de prestige sous licence (Montblanc, Jimmy Choo, Coach, Lacoste…) publiera son chiffre d’affaires du premier semestre le 23 juillet. Nous n’attendons pas de surprise particulière alors que la direction a déjà précisé que le marché mondial de la parfumerie avait connu un début d’année un peu moins dynamique qu’au début de 2023, avec un rythme de lancement un peu plus faible en attendant la sortie du nouveau parfums Lacoste dont la licence est exploitée depuis le début de cette année. La demande pour les principales lignes du groupe reste forte et l’activité encore restreinte en Chine n’est pas trop perturbée par la volatilité de la consommation observée dans ce pays par des géants comme L’Oréal. Par conséquent, le groupe devrait pouvoir atteindre les objectifs fixés pour l’ensemble de l’exercice visant un chiffre d’affaires compris entre 880 et 900 millions d’euros. Estimation d’autant plus prudente qu’elle s’explique essentiellement par l’intégration des produits de la licence Lacoste.

Un risque de perte de licence mieux intégré

Au-delà de la baisse des tensions en matière d’approvisionnement et de la détente des prix de certains fournisseurs, le groupe a toujours la possibilité de moduler son budget de marketing et publicité pour maintenir un niveau de marge élevé, sachant que l’amortissement du droit d’entrée de la licence Lacoste (6 millions d’euros par an) peut dans un premier temps freiner la rentabilité. Le consensus des analystes financiers regroupé par Factset table sur un bénéfice annuel de 127 millions d’euros, en progression de 7% par rapport à l’an dernier avant un rebond plus vigoureux de 10% en 2025 à 140 millions. Des prévisions capitalisées respectivement 23,5 fois et 21,5 fois qui traduisent une valorisation beaucoup plus abordable qu’il y a un an lorsque les ratios évoluaient autour de 40 fois. Les investisseurs semblent avoir intégré le risque d’un retour de l’activité parfums chez certains propriétaires des marques actuellement exploitées sous licence par des fabricants comme Interparfums, même si un tel mouvement n’a rien d’évident au regard de la spécificité de cette activité et du savoir faire qu’elles nécessitent. Le bilan du groupe est toujours très robuste puisque malgré le coût d’entrée chez Lacoste, la trésorerie nette devrait évoluer autour de 70 millions d’euros en fin d’année tandis que le siège social situé rue Solférino figure à l’actif pour 125 millions. Le potentiel de la licence Lacoste est important sachant que par le passé, les ventes de parfums de la marque ont déjà atteint 200 millions d’euros par an.

Notre conseil : achetez Interparfums à 37 euros pour viser 45 euros à un horizon de 18 mois. Code Isin : FR0004024222.

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