Akwel : du cash pour traverser le trou d’air
L’équipementier automobile est confronté à la hausse de sa masse salariale et à l’arrêt prochain d’une de ses activités de dépollution. Il montre toutefois une excellente agilité dans la gestion du cash. La trésorerie représente 40% de la capitalisation boursière.
Le millésime 2024 ne sera pas à marquer d’une pierre blanche pour l’équipementier automobile spécialisé dans le management des fluides, les mécanismes et les pièces de structure des véhicules électriques. Non seulement le marché reste difficile, notamment en France, mais le groupe peine à répercuter aux clients la hausse de ses coûts de production. Si les prix de l’énergie et des matières premières se sont calmés, la masse salariale connait une forte progression, surtout en Turquie et au Mexique. Au cours du premier semestre 2024, le taux de répercussion des surcoûts aux clients n’a atteint que 80%. D’où un repli logique de 21,6% du résultat opérationnel courant et de 1,1 point de la marge opérationnelle qui retombe à 4,6% du chiffre d’affaires. Ce niveau de rentabilité n’a cependant rien d’alarmant en comparaison des autres acteurs du secteurs qui rencontrent des problématiques similaires. Faute d’embellie majeure du marché, la direction s’attend à un léger recul des ventes cette année et il est fort probable que les marges suivront la tendance du premier semestre.
Arrêt de la production de SCR de série
La société familiale peut difficilement compter sur un regain de dynamisme l’an prochain dans la mesure où elle va devoir gérer l’arrêt programmé de la production des systèmes SCR de série (des catalyseurs de dépollution) qui représente près de 7% de son chiffre d’affaires. La poursuite des efforts de répercussion de l’inflation aux clients pourrait néanmoins lui permettre de stabiliser son bénéfice au même niveau que cette année, soit environ 35 millions d’euros selon le consensus réuni par Factset. L’absence de visibilité semble malgré tout avoir été largement prise en compte par les marchés au regard de la chute de 40% du cours de bourse depuis le début de l’année. La valorisation est devenue plus que raisonnable à 7,5 fois les profits surtout si l’on tient compte de la robustesse du bilan qui se traduit par une trésorerie nette de 105 millions d’euros à fin juin, soit l’équivalent de 40% de la capitalisation boursière. Avec un tel trésor de guerre, Akwel apparait comme l’acteur le plus solide de son secteur et peut traverser sereinement le trou d’air à venir.
Notre conseil : achetez Akwel à 9,25 euros pour viser 11,5 euros à un horizon de 18 mois. Code Isin : FR0000053027.
Conseils sur Akwel
Tous les conseilsAkwel : des fondamentaux solides dans un secteur difficile
L’équipementier automobile a nettement redressé sa rentabilité l’an dernier grâce à la répercussion des hausses de prix à ses clients. Il affiche une rentabilité et un bilan parmi les meilleurs de son secteur. La trésorerie couvre à elle seule un quart de la capitalisation boursière.
Akwel : un dossier peu risqué dans l’automobile
L’équipementier a été freiné par des effets de change très défavorables au troisième trimestre mais devrait renouer avec des résultats plus consistants sur l’année. La trésorerie pléthorique au bilan lui confère un statut particulier dans un secteur confronté à une nécessité d’investir massivement dans la voiture électrique et rend le dossier très bon marché.
Akwel, le bilan le plus robuste du secteur des équipementiers
L’équipementier automobile doit profiter cette année de la reprise du marché automobile mondial et d’une meilleure répercussion des hausses de prix d’achat à ses clients. Le développement récent d’une nouvelle activité dédiée aux véhicules électriques constitue un relais de croissance appréciable et la trésorerie nette représente un quart de la capitalisation boursière.
Akwel : le pire semble passé
Le résultat opérationnel de l’équipementier automobile a chuté de près de 40% en 2022, mais la rebond progressif des immatriculations au niveau mondial et les relèvements de prix pratiqués laissent entrevoir un net redressement dès cette année. Le titre reste peu valorisé au regard de la trésorerie au bilan.