Notre conseil sur Edenred
Nous profitons du recul de l’ordre de 4% du titre de ce leader mondial des services prépayés (solutions pour la gestion des frais professionnels des sociétés, tickets restaurants, chèques vacances)…
Nous profitons du recul de l’ordre de 4% du titre de ce leader mondial des services prépayés (solutions pour la gestion des frais professionnels des sociétés, tickets restaurants, chèques vacances) au cours des derniers jours pour revenir sur le dossier. Le mouvement n’appelle aucune inquiétude particulière à quelques jours de la publication le 19 avril du chiffre d’affaires du premier trimestre. En hausse de près de 15% depuis le début de l’année, le titre a remarquablement bien tiré son épingle du jeu et fait logiquement les frais de quelques prises de bénéfices. A respectivement 25 et 22,2 fois les profits pour cette année et 2019, le titre est loin d’être donné mais sa valorisation paraît justifiée par la visibilité sur les perspectives de la société. Celle-ci opère sur deux continents : l’Europe et l’Amérique du Sud, notamment au Brésil, où la conjoncture accélère et se redresse. La dynamique incite les entreprises clientes à embaucher et à recourir aux prestations d’Edenred en matière d’avantages (tickets restaurants) pour fidéliser les salariés. Autre argument, la remontée anticipée des taux en zone euro sera profitable au groupe qui pourra ainsi placer l’argent de ses clients à des conditions beaucoup plus attractives. La stratégie de digitalisation est déjà bien engagée (78% du chiffre d’affaires l’an dernier), ce qui permet d’optimiser les coûts et l’objectif est d’atteindre le seuil de 85% à l’horizon 2020. Enfin, le groupe procède à une diversification judicieuse dans la gestion des frais professionnels (cartes essence, paiement des péages) que ce soit au Brésil avec la filiale Embratec ou en Europe avec la société UTA, et dans les paiements inter-entreprises avec PrePay Solutions.
Les comptes du dernier exercice ont dépassé les attentes avec une croissance de 18,1% du résultat opérationnel courant à 437 millions à partir d’un chiffre d’affaires en hausse de 17,6% à 1,34 milliard, matérialisant une marge de 29,1%. Le bénéfice net a progressé de 37% à 247 millions et les flux nets de trésorerie ont frôlé les cap des 400 millions à 399 millions. Signe de la confiance dans les perspectives pour cette année, le dividende va sensiblement augmenter de 37% à 0,85 euro. Le management table sur une croissance organique de 9% du résultat opérationnel courant et sur une dynamique d’un peu plus de 7% des revenus. Attention les effets de change seront très certainement négatifs.
Notre conseil : achetez Edenred à 26,51 euros (code : FR0010908533) pour viser un objectif de cours de 33 euros.
Conseils sur Edenred
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L’inventeur du ticket restaurant a perdu de sa superbe en bourse après plusieurs affaires judiciaires qui ne remettent pourtant pas en cause son modèle économique ni sa capacité à dégager beaucoup de cash pour les actionnaires.
Edenred injustement pénalisé par des risques exogènes
L'assemblée générale des actionnaires de ce leader mondial des services de paiement au monde du travail a permis aux dirigeants de rassurer sur les conséquences d'une réforme en France des tickets restaurants et des démêles avec la justice italienne. Le titre est revenu à des ratios de valorisation très raisonnables au regard de la forte visibilité sur les perspectives de croissance.
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Edenred, une valeur sûre
Le titre de ce leader mondial des services de paiement au monde du travail est victime depuis quelques jours d'arbitrage en faveur de son concurrent, Pluxee, l'ancienne filiale de Sodexo toujours juste cotée en Bourse. Une opportunité pour revenir à l'achat sur Edenred qui dispose d'une excellente visibilité sur ses perspectives.