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Notre conseil sur Exel Industries

L’exercice 2017/2018 qui sera clos à la fin de ce mois de septembre ne devrait guère réserver de surprises pour Exel Industries. Il devrait marquer un tassement des ventes, lié…

Exel industries Pixabay
Exel industries Pixabay

L’exercice 2017/2018 qui sera clos à la fin de ce mois de septembre ne devrait guère réserver de surprises pour Exel Industries. Il devrait marquer un tassement des ventes, lié à des conditions de marché plus difficiles, mais aussi à des effets techniques et à des bases de comparaisons élevées sur certains segments. Sans oublier l’impact négatif des devises. L’activité sur neuf mois de ce spécialiste de la pulvérisation pour l’agriculture et l’industrie s’est ainsi inscrite en repli de 2,4% à 586,4 millions d’euros. A périmètre et taux de changes constants, elle reste malgré tout en progression de 0,6%, ce qui n’est pas si mal au regard de la baisse organique de 0,2% des ventes en pulvérisation industrielle, liée à la stratégie de recentrage sur le matériel standard et à l’arrêt progressif d’une gamme chez General Motors. Cet effet volume et les variations de devises devraient logiquement peser sur les marges, mais le mix devrait évoluer favorablement et atténuer ce phénomène, grâce aux arbitrages en pulvérisation industrielle et à la bonne tenue des produits d’arrosage de jardin, très biens margés. Les conditions climatiques de l’été (sécheresse dans de nombreux pays) ont en effet été très propices aux activités d’arrosage. Nous tablons dans ces conditions sur une baisse du bénéfice limitée à 6% (42,5 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires en diminution de 3% à 4%. Cette prévision est capitalisée 15 fois sur la base des cours actuels.

La valorisation n’est pas excessive, surtout si l’on pense que le marché de la pulvérisation agricole a déjà atteint son point bas et s’apprête à rebondir. Plusieurs signaux positifs pourraient le laisser penser. D’abord, les agriculteurs retrouvent une certaine marge de manœuvre avec la remontée des prix du blé (+21% en euros depuis le début de cette année) et dans une moindre mesure des prix du maïs (+11% en euros). Ensuite, les récoltes viticoles s’annoncent bonnes et devraient aussi participer à la reconstitution de la trésorerie des clients dans ce domaine. En outre, le plan d’action commerciale mis en œuvre aux Etats-Unis dans la pulvérisation agricole commence à porter ses fruits et a permis un net rebond de l’activité dans ce pays dès le troisième trimestre. Il reste bien entendu des incertitudes concernant le segment des arracheuses de betteraves qui, d’un côté peut souffrir de la faiblesse des prix du sucre, mais d’un autre côté, profite d’un fort développement en Russie.

Au final, nous anticipons une reprise à la fois des ventes et de la rentabilité pour le prochain exercice, avec un bénéfice attendu autour de 47 millions d’euros qui ne serait plus capitalisé que 13,5 fois. Un niveau très raisonnable au regard de la capacité d’innovation de la société, propice à la préservation de sa rentabilité, mais aussi de la solidité du bilan. A la fin de l’exercice 2017/2018, l’endettement net devrait représenter moins de 15% des fonds propres. Exel Industries devrait par ailleurs pousser ses pions en Asie après la signature récente de deux projets automobiles en Chine.

Notre conseil : achetez Exel Industries à 92 euros pour viser 110 euros. Code Isin : FR0004527638.

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