Un gain de 16% sur Publicis en six mois avec un bonus cappé
Depuis quelques jours, de grandes marques boycottent les réseaux sociaux pour leurs campagnes publicitaires. Une aubaine dont pourrait profiter le français Publicis en proie depuis deux ans maintenant à des difficultés pour renouer avec la croissance de son chiffre d’affaires.
Les difficultés de Publicis ne datent pas de l’épidémie de coronavirus et le parcours de son titre en bourse en recul de 52% sur trois ans et cinq ans en témoigne. En cause, la forte concurrence des réseaux sociaux (Google et Facebook) sur le marché de la publicité a réduit le potentiel du marché pour des acteurs historiques comme Publicis qui ont pourtant pris très tôt le virage du numérique et du digital en réalisant des opérations de croissance stratégiques avec le rachat de Sapient ou Epsilon. Résultat, Publicis peine depuis deux ans maintenant à faire progresser son chiffre d’affaires et à donner aux investisseurs de la visibilité sur ses perspectives. La crise sanitaire n’a bien évidemment pas arrangé les choses. Peu présent en Asie, la troisième agence de publicité mondiale a plutôt mieux résisté que prévu au premier trimestre avec une décroissance organique de 2,9% de son chiffre d’affaires mais la période d’avril à juin promet d’être très dégradée au regard de la forte implantation du groupe aux Etats-Unis (plus de 60% du chiffre d’affaires). Pour autant, les experts du bureau d’études d’Oddo BHF considèrent le marché trop pessimiste sur la performance attendue de Publicis au deuxième trimestre et tablent sur un recul de 18% des revenus (contre -25% auparavant) en se montrant plus ambitieux que le consensus sur le résultat opérationnel grâce en partie aux bénéfices du plan d’économies de 500 millions. Compte tenu d’un ratio de valorisation historiquement faible de 6 fois les profits estimés pour 2021, le broker relève son conseil sur Publicis de « alléger » à « neutre ». L’autre catalyseur susceptible à court terme de profiter au titre concerne le boycotte dont les réseaux sociaux font l’objet de la part de grands marques comme Coca-Cola ou Verizon en raison d’une modération jugée trop complaisante vis à vis de propos racistes ou haineux.
Un remboursement maximum à 39 euros
Il est possible ainsi de revenir sur Publicis à travers un bonus cappé émis par BNP-Paribas avec une échéance fixée au 18 décembre 2020 avec deux bornes situées à 19 euros pour la plus basse et à 39 euros pour la plus haute. Rappelons le principe du certificat : il sera remboursé à maturité à son niveau bonus de 39 euros à condition que le titre Publicis ne retombe pas d’ici là sous la limite basse de 19 euros. Compte tenu de son cours d’achat, il est susceptible de délivrer un gain de 16,42% en moins de six mois. Pour un risque maîtrisé puisque dans le pire des cas où effectivement l’action Publicis reflue sous la limite basse de 19 euros du certificat, celui-ci sera malgré tout remboursé à l’échéance du 18 décembre 2020 au prix de la valeur. Attention car l’investisseur ne pourra ni percevoir les dividendes versés par la société, ni rester exposé à un rebond de l’action au-dessus du niveau bonus de 39 euros qui constitue le prix de remboursement maximum.
Notre conseil : achetez un bonus cappé Publicis émis par BNP-Paribas (code : FRBNPP01K1P9); échéance : 18 décembre 2020; bornes : 19/39 euros; parité : 1 certificat pour 1 action; prix : 33,50 euros; quotité : 1.
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