Au moment où les investisseurs s’inquiètent des avertissements sur les résultats des sociétés en amont de la saison des publications semestrielles, certains groupes se montrent au contraire très confiants. Ils sont rares mais Dassault Systèmes par exemple n’a pas hésité en relevant ses objectifs de l’exercice à l’issue d’un très bon début d’année. Plus surprenant en raison de son profil industriel et cyclique, Saint-Gobain a profité de la tenue ce jour de son assemblée générale des actionnaires pour annoncer en amont de la publication le 27 juillet de ses semestriels des performances records. Une très bonne nouvelle au regard de la base de comparaison déjà exigeante observée sur les six premiers mois de l’année précédente et d’un environnement économique qui s’est singulièrement dégradé en l’espace d’un an, marqué par l’emballement de l’inflation et les premiers signes de ralentissement de la conjoncture. Sauf que le secteur de la construction, le premier débouché de Saint-Gobain, est en plein boom à la fois en Europe sur le créneau de la rénovation soutenu par les aides gouvernementales en faveur de l’isolation et de la transition énergétique des bâtiments mais aussi aux Etats-Unis et en Asie (hors Chine) dans le logement neuf. Une dynamique dont profite pleinement Saint-Gobain recentré depuis la fin 2018 sur un portefeuille d’actifs les plus performants et les plus rentables. Avec des résultats probants puisque sa marge d’exploitation limitée à 7,5% fin 2018 s’est appréciée pour dépasser l’an dernier le cap des 10% et ressortir à 10,2%, malgré l’impact de la crise sanitaire. Au premier semestre, le groupe avertit d’une rentabilité supérieure à celle de 10,7% observée un an plus tôt. La performance devrait refléter le « pricing power » du groupe mesurant sa capacité à répercuter l’inflation auprès de ses clients. Pour autant, le message pour l’ensemble de l’exercice n’est pas modifié. Le groupe vise une progression de son résultat d’exploitation, ce qui témoigne d’une certaine prudence pour la seconde partie de l’année.

Remboursé à 70 euros si l’action se maintient au-dessus de 45 euros d’ici la fin de l’année

Raison pour laquelle il nous paraît pertinent de miser sur Saint-Gobain au moyen d’un bonus cappé. Celui sélectionné est émis par Société Générale avec une échéance fixée au 23 décembre 2022 et deux bornes situées à 45 euros pour la plus basse et à 70 euros pour la plus haute. Le principe du certificat est simple : il sera remboursé à maturité à son niveau bonus de 70 euros à condition que le titre Saint-Gobain ne reflue pas d’ici là sous la limite basse de 45 euros. Compte tenu de son cours d’achat, le certificat est susceptible de délivrer un gain de 13,1% en sept mois. Pour un risque maitrisé puisque dans le pire des cas où le titre enfonce la borne basse de 45 euros du certificat, celui-ci sera tout de même remboursé à l’échéance du 23 décembre au cours de la valeur. Attention, le certificat ne permet pas de percevoir les dividendes de la société, ni d’être exposé à un rebond de l’action au-dessus du niveau du bonus de 70 euros qui constitue le prix de remboursement maximum.

Notre conseil : achetez un bonus cappé Saint-Gobain émis par Société Générale (code : FRSGE001FEM7); échéance : 23 décembre 2022; bornes : 45/70 euros; parité : 1 action pour 1 certificat; prix : 61,90 euros; quotité : 1