Le spécialiste des études de marché a été contraint de revoir en baisse ses prévisions annuelles après un premier semestre un peu moins dynamique que prévu. La baisse du titre offre une opportunité d’entrer sur ce dossier faiblement valorisé, aux fondamentaux solides et qui comporte en outre une dimension spéculative.
A l’instar de son secteur, le spécialiste de la transformation digitale des grands comptes en Europe connait une période de ralentissement prolongé. En attendant la reprise espérée pour le deuxième semestre, le dossier apparait très faiblement valorisé au regard de la trésorerie au bilan qui représente un tiers de la capitalisation boursière et permet d’offrir un rendement de 5%.
L’action du holding de la famille Peugeot baisse dans le sillage du cours de Stellantis qui reste son principal actif et retrouve un potentiel de valorisation attractif. Les autres participations résistent beaucoup mieux, si bien que la décote sur l’actif net réévalué se maintient à un niveau historiquement élevé de 57%.
Le motoriste est toujours ralenti par les ruptures constatées au niveau de sa chaîne d’approvisionnement, ce qui ne l’empêche pas de croitre à un rythme soutenu et d’améliorer sa rentabilité grâce à ses activités de services très lucratives. Le carnet de commandes assure une belle visibilité.
Le géant français de la publicité continue de surperformer son marché grâce au digital et à l’intelligence artificielle. Le repli du titre malgré le relèvement des objectifs annuels constitue une opportunité de se positionner sur ce dossier toujours modérément valorisé.
Le distributeur de matériel électrique a été lourdement sanctionné après l’abaissement de sa fourchette de marge pour cette année. Il retrouve une valorisation plus abordable sur une thématique de l’électrification qui reste intacte à moyen terme alors que le modèle gère de plus en plus de cash.
La baisse du titre Veolia peut constituer une opportunité pour se positionner sur ce leader des services à l’environnement dont l’activité est peu sensible à la conjoncture et dont les marges continuent de progresser grâce aux réductions de coûts et aux synergies issues de la fusion avec Suez.
La caisse régionale du Crédit Agricole parvient à améliorer ses résultats malgré l’impact des taux d’intérêt élevés sur sa marge d’intermédiation. Le dividende semble pouvoir être maintenu l’an prochain. Il procure un beau rendement de 5% alors que le certificat affiche une décote de 80% sur les fonds propres.
Le spécialiste des systèmes de robotique autonome et de navigation continue d’engranger les commandes en étant porté par l’augmentation des budgets militaires des Etats. Il lui faut maintenant accélérer son désendettement pour réduire ses frais financiers et séduire à nouveau les marchés.
Le laboratoire a été sanctionné par les marchés malgré le relèvement de ses prévisions annuelles et une belle avancée dans le développement de son portefeuille de médicaments qui pèse temporairement sur les marges. La valorisation est toujours aussi modérée malgré un bilan sans dette.
